À la réouverture des salles de cinéma, le mercredi 19 mai 2021, il n’était pas possible d’acheter du pop-corn pour accompagner sa séance de cinéma. Après un bras de faire avec le gouvernement, les cinémas ont obtenu l'autorisation d'ouvrir leurs stands de confiseries.
Vente autorisée en dehors des salles de cinéma
Depuis le 19 mai 2021, les cinémas accueillent à nouveau du public mais la séance se déroulait sans pop-corn. En effet, le gouvernement avait conditionné la réouverture du secteur au port du masque obligatoire, rendant la dégustation de pop-corn impossible. Ainsi, les stands confiseries sont restés fermés.
Au terme d’un bras de fer entre le secteur du cinéma et le gouvernement, la ministre de la Culture a fait un pas en avant, autorisant la vente de nourriture à l’extérieur des salles, révèle BFM Business : « Les cinémas sont autorisés à vendre de la nourriture à leurs clients. Pour la restauration, la règle qui s’applique aux cinémas est la même que celle qui s’applique aux restaurants : possibilité de faire de la vente à emporter, comme pour les autres commerces ; pour la consommation sur place, possibilité de consommer sur les espaces extérieurs seulement (terrasses) pendant la première phase de réouverture ; puis ouverture à la consommation dans les espaces intérieurs à compter du 9 juin ». terrasse, à l’extérieur du cinéma.
Des enjeux financiers importants
C'est une victoire toute relative pour le secteur du cinéma puisque le pop-corn est toujours interdit à l'intérieur des salles de projection. Mais cette décision a de quoi les gérants de cinéma, car comme le souligne la chaîne économique de BFM, les enjeux financiers de la vente alimentaire au cinéma ne sont pas négligeables. Selon une étude portant sur les habitudes de consommation au cours de l’année 2018, 16% des revenus des salles de cinéma étaient issus de la vente de boissons et confiseries. Selon une autre étude réalisée en 2019, 48% des spectateurs français avaient acheté à manger ou à boire lors de leur dernière séance de cinéma et un sur trois du pop-corn. Mais chez les jeunes de 15 à 24 ans, ce taux se hisse à 65%.