Qui ne rêve pas de se voir offrir un poste dans l’une de ces trois prestigieuses entreprises ? C’est en tout cas le souhait de nombre d’étudiants, selon l’étude annuelle d’Universum. Les grands groupes continuent donc de séduire les jeunes à la sortie des écoles, à la différence des PME qui ont du mal à attirer de futurs postulants.
Commercial, ingénieur, ou généralistes, les étudiants ont, en matière d’entreprises, leurs chouchous.
Les grands groupes attirent les jeunes diplômés
D’après une étude publiée ce mercredi 2 avril par Universum, un cabinet d’études international, les grandes entreprises internationales séduisent toujours et encore les élèves issus d’écoles de commerce ou d’ingénieurs. En ce qui concerne les écoles de commerce de type HEC, Skema, Edhec, le secteur du luxe semble très prisé par les jeunes cerveaux. A ce sujet, c’est LVMH qui séduit le plus les jeunes issus des grandes écoles, devant l’Oréal. Derrière, on trouvera des marques comme Apple, Canal + ou Coca Cola.
L'aéronautique continue de séduire les jeunes ingénieurs
Côté ingénieur, l’aéronautique a la côte. Les récents contrats remportés par Airbus n’y sont sans doute pas pour rien. Cela reste un secteur porteur pour les jeunes. En témoigne les préférences des étudiants pour EADS, Thales, Dassault Aviation et Safran. On retiendra également dans leurs choix Air France et Dassault Systemes, qui arrivent en onzième et douzième position.
Le high tech en position de force
Cependant le high tech attire également de plus en plus de jeunes, nourris depuis des années par Apple, Google et Microsoft. En témoigne Google qui occupe la troisième place du podium pour le business, et la seconde pour l’ingénierie, sans doute pour ses conditions de travail optimales. Apple et Microsoft viennent ensuite occuper la neuvième et dixième place du classement d’Universum.
40 % des jeunes diplômés sont attirés par les PME
Un point inquiétant cependant. Alors que les grands groupes continuent de faire fantasmer les étudiants à la sortie des écoles, peu en revanche semblent s’intéresser aux PME. De manière générale, ils ne sont que 40 % à jeter leur dévolu sur ces entreprises de moins de 500 salariés. Ce ne sont pas elles qui embauchent le plus actuellement dans les meilleures conditions.