Les prix des voitures électriques ne sont pas près de baisser : dès l’été 2024, les voitures chinoises importées en Europe pourraient être soumises à une nouvelle taxe sur les droits de douane.
Voiture électrique : voici pourquoi les prix ne vont pas baisser
Voiture électrique oui, mais pas chinoise
Les produits, quels qu'ils soient, qui proviennent de Chine sont bien souvent moins chers que ceux que nous produisons. Bien évidemment, le secteur des voitures électriques n'y échappe pas, en particulier depuis l'interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs sur le sol européen, programmée pour 2035. Cela a quelque peu tendance à agacer les dirigeants européens et américains. Quoi de mieux que d'augmenter les droits de douane pour limiter rapidement et efficacement les importations des voitures électriques chinoises sur le sol européen ? C'est du moins une piste à laquelle l'Union européenne est actuellement en train de réfléchir. Le problème, c'est qu'une telle mesure pourrait entacher les relations commerciales et politiques entre le pays du soleil levant et ceux de l'Union européenne. La Chine, en réponse, pourrait en effet très bien décider de couper l'approvisionnement en composants pour les batteries électriques, ce qui s'avérerait totalement contreproductif pour les constructeurs automobiles européens..
L'Union européenne semble néanmoins déterminée. La Commission européenne a lancé une enquête officielle sur ce sujet en septembre 2023 qui a confirmé le transfert de fonds du gouvernement de Xi Jinping vers ses constructeurs automobiles. Suite à ce constat, l'institution européenne a publié début mars 2024 un document dans lequel elle indique qu'elle envisage d'instaurer de nouveaux droits de douane provisoires qui pourraient être effectifs dès le mois de juillet 2024.