La grossesse est une période particulière et il convient d’être encore plus vigilante avec les médicaments. C’est pourquoi l’Anses propose quatre règles d’or aux femmes qui sont enceintes.
Ne pas arrêter, modifier ou commencer un traitement pendant la grossesse
Le mercredi 2 juin 2021, l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) a lancé une campagne d'information sur le bon usage des médicaments au cours de la grossesse. Elle rappelle que « la grossesse est une période particulière pendant laquelle les médicaments sont en général à éviter. Il peut toutefois y avoir des exceptions, notamment en cas de maladie chronique ou si des médicaments sont prescrits dans le cadre de la grossesse. Dans tous les cas, il est important de ne pas arrêter, modifier ou commencer un traitement sans l’avis d’un professionnel de santé, médecin, pharmacien ou sage-femme ».
Seules 3 femmes sur 10 se déclarent suffisamment informées sur les risques liés aux médicaments pendant la grossesse. Afin de mieux faire passer son message, l’Anses propose 4 règles d’or : préparer sa grossesse avec son médecin ou sa sage-femme, ne pas faire d'automédication, ne pas arrêter seule son traitement et informer tous les professionnels de santé consultés.
Prévenir son médecin, les professionnels de santé et éviter l’automédication
L’Anses met en garde contre l’automédication et rappelle que même les médicaments les plus courants comme l’ibuprofène ou l’aspirine, peuvent comporter des risques pour le bébé. Ils ne doivent donc jamais être pris après le 5e mois de grossesse. Il faut aussi se méfier des médicaments sans ordonnance, notamment ceux qui contiennent des huiles essentielles. « C’est pour cette raison que le conseil d’un professionnel de santé doit toujours être recherché avant de prendre un médicament, y compris ceux sans ordonnance, ceux issus d’une ancienne prescription ».
Quoi qu’il en soit, « une femme enceinte devrait toujours informer de sa grossesse les professionnels de santé qu’elle consulte (médecin, pharmacien, kinésithérapeute, radiologue, dentiste…). Ils en tiendront ainsi compte dans sa prise en charge », conseille l’Anses. Lorsqu’une femme qui suit un traitement pour une maladie chronique apprend qu'elle est enceinte, elle ne doit pas l’interrompre mais prévenir au plus tôt son médecin.