La Rentrée 2022 va déjà coûter beaucoup plus cher aux familles : les fournitures ont vu leurs prix grimper, notamment à cause de la hausse du prix de fabrication liée aux diverses pénuries de matières premières et à l’augmentation du prix de l’énergie. Mais les mauvaises nouvelles ne sont pas terminées : désormais, ce sont les gestionnaires des cantines scolaires qui réclament une augmentation.
Une première augmentation du prix de la cantine confirmée
Comme le souligne BFMTV, la cantine scolaire coûte déjà plus cher en cette année scolaire 2022-2023, même si les familles n’ont peut-être pas remarqué la différence. Le Syndicat national de la restauration collective (SNRC) a demandé et obtenu auprès des maires de France une hausse de tarifs de 4%. Cette augmentation, certaines mairies l’ont reportée en partie ou en totalité sur les familles, ce qui ne manque pas d’alourdir leur budget mensuel.
Or, les entreprises du SNRC sont nombreuses et, surtout, s’occupent de la gestion de pas moins de 4 cantines scolaires sur 10 en France. L’augmentation, demandée et accordée, aurait dû permettre de compenser en partie la hausse des coûts de gestion et de fonctionnement… mais ceux-ci ont explosé. Le SNRC a donc demandé une nouvelle révision des prix.
Le SNRC veut que soit compensée intégralement l’inflation
Interrogée par BFM Business, Esther Kalonji, secrétaire générale du SNRC, a un espoir précis : que les entreprises de son syndicat ne doivent pas du tout rogner sur leurs marges. « Aujourd'hui, ce qui serait jouable, c'est une augmentation a minima autour de 7% en sachant qu'on a une inflation de 6,1% sur l'ensemble des produits et de 10% pour certains d'entre eux », déclare-t-elle.
Les négociations sur les prix étant déjà terminé, le syndicat espère pouvoir obtenir des augmentations pour décembre 2022 voire janvier 2023. Mais les municipalités sont loin d’être d’accord. Surtout que leur marge de manoeuvre est faible : si une augmentation ultérieure se décide, soit la municipalité devra augmenter le prix de la cantine pour les enfants, soit elle devra prendre à sa charge la hausse mais devra augmenter les impôts locaux pour compenser.