Dès juillet 2024, une nouvelle réglementation impose une caméra pour veiller sur chaque conducteur. Objectif ? Lutter contre la somnolence et la distraction des automobilistes.
Sécurité routière : des caméras dans l’habitacle pour vous surveiller constamment
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Modifié le 14 mars 2024 à 17h13
Objectif zéros décès sur les routes d'ici à 2050
À partir du 7 juillet 2024, la réglementation "GSR2" entre en vigueur, rendant obligatoire l'installation de systèmes de détection de la distraction et de la fatigue. Finis les regards perdus ou les paupières lourdes sans réaction : si vous quittez la route des yeux plus de 3,5 secondes à plus de 50 km/h, ou 6 secondes entre 20 et 50 km/h, la voiture vous rappelle à l'ordre. En trois secondes à 50 km/h, la voiture parcourt environ 42 mètres. On rappelle l'objectif de l'Union européenne de zéro décès sur les routes d'ici à 2050.
Placée stratégiquement, une caméra infrarouge scrute le visage du conducteur, analysant la position de la tête, l'orientation, et surtout, le taux de fermeture des paupières. Ces données permettent d'émettre des alertes visuelles ou sonores, de plus en plus insistantes, pour reconcentrer le conducteur. Une technologie qui fonctionne de jour comme de nuit, et ce, même si vous portez des lunettes de soleil, une casquette ou même des faux-cils.
Sécurité routière : des caméras et bientôt bien plus ?
L'introduction de ces caméras ouvre la porte à des applications novatrices, allant au-delà de la simple sécurité. Imaginez une voiture qui ajuste l'ambiance lumineuse ou vous propose une playlist adaptée à votre humeur, simplement en analysant votre visage. Ce ne sont pour l'instant que des perspectives.
L'Union européenne vise à renforcer la sécurité routière. Avec des mesures complémentaires telles que l'enregistrement de données numériques en cas d'accident, l'adaptation intelligente de la vitesse, et bientôt, la détection des piétons et cyclistes, l'automobile européenne se transforme pour encore plus sécuriser nos routes.