Au cours de sa mue vers les véhicules électriques, Ford devra forcément réorganiser ses usines. Et qui dit réorganisation dit forcément suppression d’emplois. Au total, 3.000 d’entre eux devront être supprimés, dont 2.000 emplois salariés et 1.000 intérimaires, a annoncé le constructeur dans un mail interne à ses collaborateurs.
La mue vers les véhicules électriques précipite la réorganisation au sein de Ford
Grosse suppression d’emplois chez Ford. À travers le monde, le constructeur automobile s’apprête à supprimer 3.000 postes, dont 2.000 correspondant à des postes salariés et 1.000 à des postes d’intérimaires. La majeure partie de ces suppressions d’emploi auront lieu dans les usines américaines, canadiennes et indiennes de la firme, a annoncé Jim Farley, le PDG de Ford, dans un mail interne aux collaborateurs que les journalistes d’Automotive News se sont procuré. Il s’agit d’une réduction très importante de la main-d’œuvre : Ford emploie 90.873 collaborateurs aux États-Unis, principale cible des réductions, sur un total de 186.769 postes à travers le monde.
Si Ford supprime des emplois, c’est parce qu’il réorganise en profondeur son activité. Le constructeur automobile souhaite accélérer dans les véhicules électriques, de manière à ce que ces derniers représentent la moitié de ses ventes d’ici 2030. Une réorganisation des usines et des processus industriels est donc indispensable.
Selon Jim Farley, Ford a cessé d’être compétitif
« Construire cet avenir nécessite l’évolution et le remodelage de quasiment tous les aspects de notre fonctionnement depuis plus d’un siècle. Cela implique un redéploiement des ressources et une évolution de notre structure des coûts, qui n’est pas compétitive comparé à celle de nos concurrents aussi bien anciens que nouveaux », a écrit Jim Farley dans son mail aux collaborateurs de Ford.
Cette annonce était après tout attendue. Lors de la présentation des résultats financiers du deuxième trimestre 2022, Jim Farley avait déclaré : « Je suis certain que nous avons trop de gens dans certains endroits, je n’ai pas de doutes là-dessus. Et nous avons des savoir-faire qui ne sont plus applicables. Nous avons des emplois qui doivent évoluer ».