Les taxis en phase de reprise

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 21 juin 2021 à 10h33
Taxi Rebond Activite 1
@shutter - © Economie Matin
89%Le niveau d'activité des taxis en Île-de-France représente 89% de celui d'avant la crise.

Les taxis ont beaucoup souffert durant la crise sanitaire, entre les voyageurs en confinement, l'arrêt des activités touristiques, la fermeture des frontières aux aéroports. Le rebond est cependant en vue.

Les taxis en Île-de-France ont enregistré un rebond de leur activité depuis le 19 mai, date du déconfinement. C'est l'enseignement des derniers chiffres donnés par le G7, la plateforme qui permet de commander une course par téléphone ou via une application mobile. Sur les quatre semaines après le 19 mai, l'activité a augmenté de 38% par rapport aux quatre semaines précédentes. Cette hausse de la demande profite d'abord aux taxis travaillant le week-end, avec une augmentation du nombre des courses de 50%. En semaine, cette progression s'établit à 25%. Par ailleurs, l'activité a connu une augmentation en soirée depuis le 9 juin, jour du passage du couvre à 23h (au lieu de 21h).

Un niveau d'activité en hausse

La levée définitive du couvre-feu dimanche 20 juin va très certainement permettre aux taxis de poursuivre sur cette bonne lancée. Malgré tout, le secteur est encore loin d'avoir retrouvé son niveau d'activité d'avant la crise sanitaire. G7 explique que le niveau des commandes représente 89% de ce qu'il était avant le déclenchement des mesures pour réduire les cas de contamination, en mars 2020. Bonne nouvelle cependant, le niveau de demande des particuliers est plus fort, la demande représente 106% du niveau d'avant la crise.

En attendant le retour des touristes

La mauvaise nouvelle, c'est que les touristes internationaux ne sont pas au rendez-vous, pas plus que l'activité dans les aéroports. L'activité se limite à 30% du niveau post-Covid dans les aéroports parisiens, rapporte G7. Les touristes français ne compenseront pas l'absence des voyageurs étrangers : aux grandes villes, ils privilégient en effet la mer ou la montagne. Il va donc falloir lever les dernières restrictions pour retrouver une activité digne de celle qui existait avant la crise sanitaire.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.