Après les récentes annonces de Bruno Le Maire pour faire des économies, le Ministre persiste. Bercy annonce de nouvelles coupes budgétaires dans les semaines à venir.
Économies : Bruno Le Maire demande (encore) un effort supplémentaire
De nouvelles économies à réaliser
Alors qu'il souffle un vent de rigueur sur l'économie française, Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, ne semble pas prêt à s’arrêter là. Une semaine à peine après avoir levé le voile sur un ambitieux plan d'économies de 10 milliards d'euros, Bercy devrait annoncer de nouvelles réductions budgétaires dans les prochaines semaines. Jusque-là, certains domaines semblaient épargnés. « Pas question de toucher à la Sécurité sociale ou aux collectivités locales », avait-il proclamé. Pourtant, ces dernières se retrouvent désormais dans le collimateur des économies voulues par le gouvernement.
L'objectif est clair : éviter d’alourdir encore la dépense publique. Bercy ne veut pas prendre de risques après avoir revu à la baisse ses prévisions initiales de croissance pour l’année 2024. Ces nouvelles mesures d'austérité devraient être inscrites dans une loi de finances rectificative, attendue avec inquiétude avant l'été.
Une équation financière complexe
Le contexte économique actuel met en lumière une équation financière complexe à résoudre. Avec une dette publique qui a grimpé à plus de 3 000 milliards d'euros au troisième trimestre de 2023, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), contre environ 2 200 milliards fin 2017, le gouvernement est sous pression. L'enjeu est de taille : ramener le déficit à 4,4 % du produit intérieur brut (PIB), tout en composant avec une croissance pour 2024 de 1 %.
Face à ces défis, les annonces de Bruno Le Maire s'inscrivent dans une démarche de réduction importante des dépenses. En visant des économies importantes, l'exécutif espère redresser la barre et assurer un avenir plus serein pour les finances publiques. Les détails de ce fameux projet de loi seront connus dans les prochaines semaines.