Bonne nouvelle pour l’Assurance maladie, et la Sécurité sociale, qui doivent s’apprêter à économiser 21 milliards d’euros, sur les 50 milliards d’euros d’économies promises par François Hollande. L’an dernier, les dépenses des Français liés aux médicaments ont chuté, et, de fait, les remboursements également.
C’est la seconde année consécutive que les dépenses liées à l’achat de médicaments chutent.
La Sécurité sociale doit économiser 21 milliards d'euros d'ici 2017
D’après l’Assurance maladie, les dépenses de médicaments ont chuté en 2013, pour la seconde année consécutive. "Il reste des marges de manoeuvre" précise l’organisme de remboursement des soins, de quoi faire des économies nécessaires au vu du chantier d’économies décidé par François Hollande, qui implique de trouver 50 milliards d’euros d’ici 2017. Sur ce montant, environ 21 milliards d’euros reviendraient à la charge de la Sécurité sociale.
Les remboursements de médicaments ont diminué de 0,4 % en 2013
Dans les faits, l’Assurance maladie a constaté une chute des remboursements de médicaments de 0,4 % en 2013. Ce qui place le montant des remboursements à 22,6 milliards d’euros en 2013 contre 22,7 milliards l’année précédente. La tendance des remboursements est donc à la baisse, et se confirme pour la seconde année consécutive. En 2012, les remboursements de médicaments avaient chuté de 0,8 %.
853 millions d'euros économisés grâce à la baisse des prix des médicaments
Plusieurs raisons peuvent venir expliquer cela. Tout d’abord, la baisse des prix des médicaments. C’est principalement grâce à cela que l’Assurance maladie a pu économiser 853 millions d’euros. De plus, la Caisse nationale d’assurance maladie précise que l’utilisation, désormais courante, de médicaments génériques, a pu éviter de dépenser 1,6 milliard d’euros l’an dernier.
Une marge de manoeuvre possible pour économiser davantage selon l'Assurance maladie
Enfin, alors que l’Assurance maladie tient à alerter le grand public et les médecins sur la hausse des volumes de prescriptions, qui ont augmenté de 1,2 % en 2013, ainsi que sur la tendance à pressier des médicaments plus chers, elle tient également à préciser que des marges de manoeuvre restent possible pour se conformer aux exigences d’austérité du gouvernement.
Lire également : Seul un Français sur dix achète des médicaments sur Internet