Une pratique de plus en plus répandue, mais qui peut pourtant coûter très cher au contrevenant en cas de verbalisation, voire pire, d’accident. D’après le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires, le nombre de personnes roulant sans assurance a augmenté de près de 30 % depuis 2008.
Plusieurs milliers de personnes prendraient chaque jour leur véhicule, et rouleraient sans la moindre assurance.
Entre 370 000 et 740 000 véhicules en circulation non-assurés
Une aberration sur le principe, mais une pratique de plus en plus répandue si l’on en croit les chiffres du Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO). Actuellement, entre 370 000 et 740 000 véhicules circuleraient sans assurance en France, ce qui correspond à 1, voire 2 % des conducteurs de l’hexagone. Pire, le nombre de dossiers reçus par l’organisme pour défaut d’assurance aurait augmenté de 28,4 % depuis 2008.
Les accidents corporels en baisse de 22 % depuis 2008
En parallèle, le nombre d’accidents corporels a reculé de 22 % depuis 2008, mais pas celui des dossiers ouverts par ce fonds qui se charge d’indemniser les victimes d’accidents de la route, non assurés, ou non identités. Ce nombre a en effet augmenté de 8,5 %. D’après l’étude de le FGAO, les conducteurs non- assurés auraient des profils multiples. On retrouve bien sûr le délinquant qui roule sans assurance, alors qu’il n’a pas le droit de conduire. Mais également la personne qui a oublié de mettre à jour son contrat, voire de s’assurer tout simplement.
Un répertoire commun entre immatriculations et contrats d'assurance
Le FGAO préconise, pour tenter de limiter la progression d’une telle pratique, la mise en place d’un répertoire mettant en commun les immatriculations des véhicules, ainsi que les contrats d’assurance. Un système apparemment assez performant dans d’autres pays européens comme la Grande-Bretagne qui a vu baisser son nombre de non-assurés de 8 à 4 % en l’espace de quelques années.
Défaut d'assurance : des conséquences lourdes à porter
Quoi qu’il en soit, il ne faut pas perdre de vue que les conséquences d’un défaut d’assurance peuvent être lourdes à porter pour le contrevenant. Les préjudices, qu’ils soient corporels, professionnels, peuvent parfois se monter à plusieurs millions d’euros. Et de telles sommes restent souvent à la charge des héritiers de la personne, en cas, malheureusement, de décès.
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