La SNCM vend son ferry « Napoléon Bonaparte » à l’armateur MSC

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 10 avril 2014 à 14h56

Le navire phare de la SNCM, qui avait subi une grosse avarie en octobre 2012, va être vendu par la compagnie maritime à l’armateur SNAV, une filiale de la compagnie italo-suisse MSC.

Tout un symbole qui s’en va.

Le "Napoléon Bonaparte" vendu pour 7 millions d'euros

Le ferry "Napoléon Bonaparte", qui avait pris l’eau dans le port de Marseille en octobre 2012, va être vendu prochainement par la SNCM à SNAV, un armateur italien, filiale du géant italo-suisse MSC Croisières, selon une information de l’hebdomadaire "Le Marin", citant une source proche du dossier. La vente devrait être actée en avril prochain, lors du prochain conseil de surveillance de la compagnie maritime. Le prix de vente a d’ores et déjà été fixé à 7 millions d’euros. Un montant qui vient s’ajouter à l’indemnisation de 60 millions d’euros qu’avait touchés la compagnie maritime SNCM auprès des assureurs, après le sinistre d’octobre 2012.

Le navire était immobilisé depuis deux ans

En effet, il y a deux ans, le navire amiral de la flotte SNCM, avait heurté un quai du port de Marseille après la rupture de ses amarres. Le choc avait ouvert une brèche dans le bâtiment, ce qui avait entraîné l’inondation de la salle des machines du navire. Un évènement qui avait mis hors-service le fleuron de la SNCM. D’après les experts, l’échouage du bateau s’était produit du fait de conditions météo exceptionnelles.

Le "Napoléon Bonaparte" vient d'éviter la destruction

Le navire avait été immobilisé, puis remis à flot après avoir enlevé 3 500 tonnes d’eau de la coque. Après l’incident, trois pistes avaient été évoqués pour l’avenir du bâtiment. C’est finalement la vente en vue d’une rénovation complète qui a été retenue au lieu de la transformation en un hôtel flottant et de la destruction totale.

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Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.