Une enquête de Rothelec, publiée ce lundi 26 février 2024, révèle l’impact de la dernière hausse du prix de l’électricité du 1ᵉʳ février 2024 sur le budget des Français, ainsi que leur recherche de solutions alternatives en prévision de prochaines hausses.
Électricité : 61% des Français contraints d’économiser plus
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Modifié le 26 février 2024 à 11h09
6 Français sur 10 prévoient de réduire leur consommation d'électricité
La dernière hausse des prix de l'électricité, effective depuis le 1ᵉʳ février 2024, a plongé de nombreux foyers français dans une situation encore plus délicate. Il faut dire que celle-ci s'élève à +44% sur les deux dernières années. Forcément, ces augmentations ne sont pas sans conséquence pour les ménages Français. Selon l'enquête réalisée par Rothelec, spécialiste du chauffage électrique : 61% des Français interrogés se voient contraints de réduire leur consommation en électricité et leurs dépenses afin de payer leur facture suite à la dernière hausse.
L'indignation face à cette dernière augmentation est palpable : 71% des répondants la qualifient de scandaleuse, signe d'un ras-le-bol grandissant au sein de la population. Cette perception négative est renforcée par les prévisions pessimistes des Français quant à l'avenir des prix de l'électricité. Une majorité écrasante, soit 66%, anticipe de nouvelles hausses dans les années à venir et se prépare à économiser encore davantage, tandis que seulement 3 Français sur 10 croient, du moins espèrent, à une stabilisation des tarifs.
Le mix énergétique vu comme une solution pour alléger les factures
Face à la flambée de leur facture énergétique, les Français tentent par tous les moyens de limiter leur impact sur leur budget et cherchent ainsi des solutions sur le moyens-long terme. Comment ? Via le mix énergétique. Comme le révèle l'enquête de Rothelec, si 24% des foyers envisagent de rester fidèles à l'électricité, 17% d'entre eux pensent à intégrer le solaire à leur mix énergétique. Une tendance qui s'explique en grande partie par la baisse des prix des panneaux solaires et qui devrait se poursuivre dans les prochaines années.
Cette recherche de solutions alternatives ne s'arrête pas au solaire. Les Français optent également, bien que de manière moins marquée en raison du manque d'infrastructures, pour le bois (2%) et le gaz (1%) comme sources de chauffage, ces deux énergies étant nettement moins onéreuses que l'électricité ( le prix du gaz reste néanmoins bien plus volatile que celui de l'électricité). Par ailleurs, 30% des foyers déjà équipés au gaz envisagent de rester sur cette énergie, avec 9% d'entre eux ouverts à l'idée d'y associer des panneaux solaires.