A l’heure où la priorité du Gouvernement est de rétablir les comptes de la nation et donc de diminuer le déficit budgétaire de la France, on se félicite de la « bonne santé des grandes entreprises qui résistent mieux aux turbulences ».
Veut-on vraiment restaurer la compétitivité des entreprises ?
Les grandes entreprises se défendent mieux car elles ont une plus grande couverture géographique et peuvent compenser dans un autre pays les problèmes créés par l’Etat. En revanche, le tissu des entreprises, locales, régionales, rurales, PME TPE, souffre beaucoup plus et les défaillances s’accélèrent.
La cause essentielle des difficultés tient à la chute de compétitivité due au maintien d’impôts de production et au poids des charges. Nos entreprises sont mises à mal par des règlements, lois, pratiques administratives et transpositions indécentes des normes européennes.
Le Mouvement ETHIC propose donc au Gouvernement, un retour à la compétitivité en faisant sauter les verrous pour permettre une respiration nouvelle et une rentabilité, avec des impôts payés sur des bénéfices et non les pertes accumulées !
LE MEDEF parle du « Crédit Impôt Recherche » comme d’une aide incontournable, mais les PME/TPE, n’y ont pratiquement plus recours à quelques exceptions près ! Les formulaires sont incompréhensibles, rendent nécessaire le recours (payant) à une officine profiteuse, le tout suivi en général d’un contrôle fiscal !
« Arrêtons de faire croire que nous sommes des mendiants » : déclare Sophie de Menthon.
Notre chute de compétitivité est actuellement liée, entre autres, à l’incapacité gouvernementale de gérer le dossier énergétique pour les entreprises.
Que dire de « détails » comme les initiatives sur les congés payés, les versement mobilités, la permissivité redoublée de l’absentéisme, les secteurs montrés du doigt comme celui du plastique par des gourous décroissants, etc. ?
SOS BON SENS ! Faisons une pause pour atteindre ce gagnant-gagnant.