Malgré des prévisions peu optimistes ces dernières semaines, il semble qu’une lueur d’espoir guette la croissance française. L’économie devrait repartir de façon plus importante que prévu en 2024.
Croissance : l’économie française va finalement redémarrer en 2024
Une croissance meilleure qu'espérée
Après avoir traversé une fin d'année 2023 sans éclat, l'économie française montre les premiers signes d'une reprise timide mais encourageante. Les prévisions de la Banque de France pour le premier semestre 2024 suggèrent une croissance économique oscillant entre 0,1% et 0,2%. Cette amélioration, bien que légère, est le signe d'un écartement du spectre d'une récession contre toute attente. L'industrie manufacturière et les services, notamment ceux liés à l'information-communication, à l'hébergement-restauration, et aux transports, semblent être les moteurs de cette reprise naissante.
La désinflation joue un rôle crucial dans ce contexte, avec une réduction de l'inflation qui laisse entrevoir un regain de pouvoir d'achat pour les ménages français. Cette dynamique est renforcée par une augmentation des salaires qui, pour la première fois depuis longtemps, surpasse la hausse des prix. La Banque de France, tout en restant prudente, affiche un optimisme mesuré, anticipant une croissance annuelle proche de 0,9% pour l'année 2024.
Les défis persistants et les perspectives d'amélioration
Malgré ces signaux positifs, certains secteurs restent confrontés à des défis. Le secteur de la construction, par exemple, est freiné par les taux d'intérêt élevés, qui affectent les investissements dans le neuf. Cependant, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, signale une potentielle baisse des taux d'intérêt dans l'année, conditionnée par la stabilisation de l'inflation autour de 2%.
Le climat d'incertitude demeure un obstacle, exacerbé par des facteurs comme les mouvements sociaux et les difficultés d'approvisionnement. Néanmoins, l'optimisme est de mise avec une modération des prix de vente observée dans divers secteurs, signe d'une inflation qui se tasse. Cette tendance est particulièrement notable dans l'industrie, où la proportion d'entreprises augmentant leurs prix retrouve des niveaux pré crise sanitaire.