Entre don du coeur, et réduction d’impôts, les Français continuent de donner. Les plus riches donneraient même jusqu’à 2 000 euros par an. Une manière de bénéficier des aides fiscales existantes, qui proposent de déduire une partie du don des revenus imposables.
La crise n’a pas entamé le budget dons des Français.
Une moyenne de plus de quatre dons par an
Il se porte d’ailleurs toujours aussi bien. D’après un sondage réalisé par Ipsos pour la fondation des Apprentis d’Auteuil, plus de huit personnes payant l’ISF sur dix ont fait un don à plus d’une fondation ou association caritative l’an dernier. La moyenne du nombre de dons, pour cette catégorie de personnes, se situe d’ailleurs à 4,2 par an.
Un don moyen de 2 156 euros par an pour réduire le montant de l'ISF
Et en ce qui concerne le montant des dons, il reste toujours aussi élevé pour les Français les plus aisés. Ainsi le don moyen en 2013 était de 2 156 euros sur un an. Bien entendu, alors que ces personnes ont pour dénominateur commun les réductions d’impôts grâce à ces gestes, les sommes d'argent varient sensiblement selon la générosité des donateurs. Ainsi 25 % des sondés ont donné 250 euros ou moins sur un an, un tiers a effectué des dons de plus de 1 000 euros et une personne sur dix s’est même fendu d’une donation de plus de 5 000 euros.
Pour 88 % des sondés, donner permet avant tout de réduire le montant de l'impôt sur le revenu
Et sans grande surprise, alors que 75 % des personnes interrogées affirment donner pour accorder à certains la chance qu’ils ont eue eux-mêmes, 88 % des sondés avouent donner pour avant tout déduire ces dons de l’impôt sur le revenu. A noter enfin qu’un autre dispositif commence à concurrencer les associations et fondations. Celui permettant d’investir dans des PME afin de réduire son ISF.
A ce sujet, 89 % des sondés semblent le connaître et plus d’un tiers des personnes concernées y a souscrit en 2013. Mais là, les montants sont sensiblement plus élevés : plus de 20 000 euros pour un cinquième des sondés, et environ 14 000 euros d’investissement en moyenne. Le don a encore de beaux jours devant lui…