Céder sa place au conseil de surveillance du constructeur automobile PSA était déjà une chose difficile à avaler pour la famille Peugeot, mais il semblerait qu’elle ne veuille pas pour autant céder ses parts de capital.
La famille Peugeot garde ses billes.
Robert Peugeot veut conserver ses parts au capital
Dans un entretien publié jeudi 15 mai par le quotidien Les Echos, Rober Peugeot, le président de la holding familiale FFP, précise que sa famille souhaiter rester durablement dans le capital du constructeur automobile français. En clair, que la famille à l’origine de la marque Peugeot entend conserver un droit de regard sur les activités du groupe automobile.
La famille a perdu sa place au conseil de surveillance
Les héritiers Peugeot veulent donc conserver un minimum de mainmise sur les décisions du constructeur. Il faut dire qu’après avoir perdu la présidence du conseil de surveillance, cédée à Louis Gallois au mois d’avril dernier, il ne reste à la famille Peugeot que ses parts au capital, qu’elle entend donc conserver.
Le capital du constructeur partagé entre l'Etat, la famille Peugeot et Dongfeng
A noter toutefois que dans le cadre de l’augmentation de capital de trois milliards d’euros, la famille Peugeot ne sera plus le principal actionnaire du groupe, mais en situation d’égalité avec Dongfeng, et l’Etat, pour 14,1 % du capital chacun. Ce qui ne semble pas pour autant inquiéter Robert Peugeot. « Nous sommes dans la continuité avec une présence forte de la famille » précise-t-il dans Les Echos. Ajoutant que « nous avons une tradition très longue dans l’automobile, que nous souhaitons conserver ».