Les radars urbains, petits et discrets, ont commencé à marquer leur présence dans plusieurs villes françaises. Depuis le 16 janvier 2024, ces appareils, en expérimentation depuis 2021, sont devenus opérationnels. Comprenez : vous n’allez pas y échapper et ils vont bien vous sanctionner. Sauf que… vous risquez fortement de ne pas vous en rendre compte.
Radars urbains : vous serez flashé à votre insu
Fixés sur le mobilier urbain, ces radars se fondent dans le paysage, rendant leur détection difficile. Ils sanctionnent évidemment la vitesse excessive, mais pas seulement...
Les radars urbains sanctionnent le non-respect des feux rouges
Ces radars urbains ciblent principalement deux types d'infractions : les excès de vitesse et le non-respect des feux rouges. À Marseille, par exemple, l'accent est mis sur la surveillance des feux rouges pour renforcer la sécurité des piétons.
Pour les rendre plus difficiles à repérer… les autorités ont décidé de placer des leurres, qui ne fonctionnent pas mais qui auront un effet dissuasif. Pas moins de 200 radars urbains et 500 leurres sont prévus en France par le gouvernement. Ils auraient même dû être déjà installés, mais le déploiement est en retard.
Dans quelles villes y a-t-il déjà des radars urbains ?
Initiée en 2021, l'expérimentation de ces radars urbains a vu le jour dans des villes comme Toulouse, Marseille, Montbéliard et Montpellier. Leur déploiement effectif, au sens où ils ont commencé à fonctionner et sanctionner, a débuté le 16 janvier 2024.
Le Territoire de Belfort et Marseille ont été parmi les premiers à les activer, tandis que Toulouse poursuit son expérimentation. Ces radars font partie d'un projet plus vaste visant à augmenter les recettes de l'État, avec des prévisions de recettes liées aux amendes en hausse de 10% par rapport à 2022.
Des radars invisibles pour des amendes bien réelles
Contrairement aux radars de vitesse traditionnels, les radars urbains se distinguent par leur discrétion et leur capacité à s'intégrer dans l'environnement urbain. Ils peuvent être fixés sur n'importe quel type de mât ou de mobilier urbain et n'ont pas besoin de flash visible pour capturer une infraction.
Capables de contrôler dans les deux sens de circulation, ils pourraient, à terme, sanctionner d'autres types d'infractions comme le téléphone au volant, l’absence de ceinture de sécurité ou le non-respect des sas vélo.
La mauvaise surprise dans la boîte aux lettres
Les radars urbains, du fait de leur discrétion, seront surtout une source de mauvaises surprises pour les conducteurs. Contrairement aux radars de vitesse classiques, dont le flash peut être vu par le conducteur qui saura alors avoir été flashé, ils ne flashent pas. Les automobilistes devront donc s’attendre à avoir de très mauvaises surprises dans leur boîte aux lettres lorsque l’amende, et la perte de points, arrivera à leur domicile.