Après les plans A et B, Arnaud Montebourg nous fourbit son plan C. Alors qu’Alstom s’est donné jusqu’à la fin du mois pour réfléchir au repreneur de sa branche énergie, Arnaud Montebourg, pas favorable à un rachat, présente son "plan C". Un plan made in France.
La montée au capital de l’industriel par l’Etat se rapproche.
Alstom : le planc C d'Arnaud Montebourg pour sortir de la crise
Mercredi 21 mai au soir, lors d’une réunion avec les quatre organisations syndicales d’Alstom que sont la CGT, la CFDT, la CGC et la CFDT, Arnaud Montebourg a évoqué une solution pour sortir de la crise qui oppose Alstom et le gouvernement. Un "plan C". Un plan qui serait avant tout franco-français. "Public-privé, ou privé, peut-être pas public, je ne sais pas" a déclaré le ministre de l’Economie, cité par Les Echos.
Le gouvernement peu favorable à General Electric
On savait déjà que General Electric est plus que jamais favorable pour racheter le secteur énergie d’Alstom. On savait aussi que Siemens, en embuscade derrière l’Américain, recevait plus ou moins les faveurs du gouvernement, exceptée Ségolène Royal. Cependant, Arnaud Montebourg, en pointe sur le dossier, semble vouloir trouver une autre solution qui ne prendrait pas en compte les deux prétendants.
L'Etat pourrait rentrer au capital d'Alstom
Le ministre de l’Economie avait déjà évoqué une possible entrée au capital de l’Etat chez Alstom. Une solution qui ne déplairait pas à la CFDT. "Pourquoi des investisseurs, y compris nos clients de référence, voire l’Etat lui-même à titre transitoire, n’entreraient-ils pas au capital d’Alstom ?" a déclaré le syndicat dans un communiqué.
Quoi qu’il en soit, le gouvernement semble avant tout vouloir gagner du temps. Ce qui ne marche pas si mal puisque General Electric a annoncé jeudi soir prolonger son offre jusqu’au 23 juin prochain. Ce qui permettra à l’Etat d’affiner sa stratégie si jamais il devait s’investir personnellement auprès d’Alstom.