Alors que l’humidité des logements devient un enjeu de santé et de confort, il est important de comprendre ses origines, ses conséquences et les méthodes pour la réguler.
Logement : l’humidité, comment contrer ce fléau ?
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Publié le 14 janvier 2024 à 10h30
Hygrométrie dans le logement : mesure et importance
L'humidité dans les logements, bien que normale, varie d'une pièce à l'autre et est influencée par de multiples facteurs comme la respiration des habitants, les activités domestiques et les variations climatiques. La mesure précise de ce taux est essentielle pour maintenir un environnement sain. C'est là qu'intervient l'hygromètre, un appareil facilement accessible, qui permet de mesurer l'humidité relative ou absolue de l'air. Selon l'ADEME, un taux d’hygrométrie idéal se situe entre 40 % et 60 %, garantissant ainsi un air ambiant sain.
Conséquences de l'humidité immodérée et de l'air sec
Un déséquilibre de l'humidité dans l'habitat peut engendrer des problèmes significatifs. Un taux d'humidité supérieur à 70 % favorise la prolifération de moisissures, la condensation, et peut altérer la qualité des matériaux de construction. À l'opposé, un air trop sec n'est pas sans conséquences : allergies, problèmes respiratoires, et dessèchement de la peau en sont des manifestations courantes. Il est donc crucial de maintenir un équilibre pour la santé des occupants et la préservation du logement.
Régulation de l'humidité : pratiques et solutions
Face à un logement trop humide, des solutions simples et efficaces existent. Aérer régulièrement, utiliser un déshumidificateur, ou encore adopter des pratiques de cuisson et de séchage du linge adaptées sont des gestes à privilégier. Pour les cas plus complexes, comme les infiltrations ou les remontées capillaires, l'intervention de professionnels est nécessaire. Inversement, pour faire face à un air trop sec, l'usage d'un humidificateur ou la régulation de la température des chauffages peut être bénéfique.