Un bug informatique, survenu suite à une mise à jour longtemps attendue, a provoqué un immense chantier dans les opérations commerciales et administratives de Primagaz. Les conséquences ? Surfacturations, retards de livraison et l’absence de services essentiels en plein hiver. Les clients de Primagaz sont hors d’eux.
Énergie : les clients de Primagaz privés de chauffage !
Primagaz : un bug informatique empêche l'activité de l'entreprise
Depuis quelques semaines, Primagaz est confronté à un problème un peu embêtant pour eux. Un bug informatique perturbe l'ensemble de ses opérations commerciales et administratives. Ce dysfonctionnement a non seulement mis sous pression les 660 employés du groupe, mais a également bouleversé la distribution de gaz, laissant de nombreux foyers dans l'incertitude. Des clients comme Déborah, fidèle depuis 2015, témoignent sur Le Parisien de prélèvements excessifs et d'attentes interminables pour des remboursements dus.
Les clients très en colère
Les conséquences de ces bugs sont gênantes. Des familles se retrouvent sans chauffage ni eau chaude en plein hiver, exacerbant leur frustration et leur désarroi. Et on les comprend ! Des sites de consommateurs comme TotalBug et Trustpilot sont bourrés de témoignages accablants, rapportant un service négligent et désorganisé. Des clients comme Marina, qui a avec elle un bébé de quatre mois, illustrent la gravité de la situation. « Merci Primagaz de ne pas nous avoir livrés dans les temps, nous nous retrouvons sans chauffage ni eau chaude en plein mois de décembre »
Un avoir ridicule comme compensation
Face à cette crise, Primagaz admet des difficultés liées à une mise à jour de son système informatique, la première en vingt ans. Vincent Chabrolle, directeur commercial, évoque une amélioration progressive, mais reste très incomplet sur les détails de ce bug informatique. Il assure qu'il fait de son mieux pour en finir avec ce problème. En guise de compensation, Primagaz propose un avoir de 80 euros aux clients affectés, une mesure qui semble très insuffisante au vu de l'ampleur des désagréments subis. En France, 25 000 communes ne sont pas raccordées au réseau national de gaz.