Les enchères s’affolent sur le dossier Alstom. Après avoir fixé son prix de rachat de la branche énergie de l’industriel français à 12,3 milliards d’euros, General Electric promet maintenant des créations d’emplois en France. Un argument qui ne laisse évidemment pas insensible le gouvernement, à l’heure de la publication des nouveaux chiffres du chômage…
General Electric a peut-être utilisé l’argument ultime pour séduire le gouvernement français, en prise avec des chiffres du chômage catastrophiques et une gestion délicate des finances publiques.
General Electric promet 1 000 nouveaux emplois industriels en France
L’industriel américain se serait engagé mercredi 28 mai à créer 1 000 emplois sur le sol français, s’il arrivait à racheter le secteur énergie d’Alstom. C’est du moins ce qu’aurait révélé une source proche du dossier, à l’issue de la rencontre qui a eu lieu entre François Hollande et Jeffrey Immelt, le PDG de General Electric.
Une proposition destinée à un exécutif en peine avec l'emploi en France
Précisant qu’il s’agissait d’emplois industriels, General Electric aurait donc vendu ce millier d’emploi à un président de la République bien à la peine avec le sujet de l’emploi et du chômage en France. General Electric joue le tout pour le tout avec cette proposition, conscient de la situation de l’emploi en France, et conscient que l’exécutif ne pourrait pas cette fois s’y montrer insensible.
Alstom : les rapports s'apaisent entre General Electric et l'Etat français
La preuve, "il a été possible de constater que la proposition de General Electric s’est précisée, s’est améliorée, s’est renforcée, notamment sur l’emploi" a-t-on précisé dans les services de la présidence de la République. L’Elysée attend désormais dans les prochaines semaines les propositions de l’industriel américain au sujet de la localisation des centres de décision, du nucléaire et des énergies renouvelables. Les rapports s’apaisent.