TTSO culpa, nous sommes passés à côté de cette enquête Ifop pour le Marianne du 22 mai. Menée sur 10.000 personnes (10x plus qu'un sondage standard), elle constitue un travail fondamental qu'à l'évidence nous ne pouvions passer sous silence.
Constat 1 : les tabous sont tombés. On vous laissera apprécier (beaucoup ? peu ?) le nombre de partenaires moyens que déclarent les Français (13 pour les hommes, 7 pour les femmes / tous âges confondus), ou le fait que, pratiqués par 87% des Français, les rapports bucco-génitaux sont désormais un élément de consensus national fort. On doit bien admettre en revanche que nous fûmes impressionnés par le fait qu'avec 51% d'amateurs, les pratiques anales ont, comme le dit Marianne, passé "le seuil de la légitimité démocratique".
Constat 2 : ça rigole plus chez Méluche et Le Pen... que chez Bayrou. Alors que les pratiques sexuelles apparaissent bien réparties entre les classes sociales (la France d'en haut partouzarde, la France d'en bas étriquée est un cliché non vérifié), le vote "extrême" est une variable beaucoup plus explicative. Un électeur/une électrice du FN/Front de Gauche a ainsi 45% de partenaires en plus qu'un/une fan du Modem (et déclare également leur faire des choses plus variées). On regrette son vote ?
Autres chiffres intéressants (à discuter en famille) : 15% des Français ont déjà tenté l'amour à 3, 13% ont eu une expérience homosexuelle, 37% ont trompé leur partenaire
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