Les usagers des transports ferrés commencent à trouver le temps long… Et face à cette grève SNCF qui se poursuit, une association appelle les voyageurs à présenter aux contrôleurs des billets factices, après avoir validé son vrai titre de transport toutefois. Histoire de s’amuser un peu…
Depuis le lundi 16 juin, les contrôleurs pourraient avoir quelques surprises !
Une association appelle les voyageurs à la grève des billets
L’Avuc, l’Association des voyageurs usagers des chemins de fer a appelé les usagers des transports ferrés à faire la "grève des billets". Une blague potache pour protester contre la grève SNCF décrétée puis prolongée par les syndicats SUD-Rail et CGT-Cheminots, et qui se poursuit encore mardi 17 juin après sept jours de perturbations.
Présenter aux contrôleurs un faux titre de transport
L’idée est simple. Les voyageurs grévistes devront présenter un faux billet lors des contrôles, "dans le calme et le respect du personnel SNCF" précise toutefois l’association qui ne veut pas être responsable d’une montée de violence dans les trains. Ces voyageurs auront évidemment au préalable validé leur vrai titre de transport pour ne pas être en infraction lors d’éventuels contrôles.
Une blague pour dénoncer le "corporatisme borné" des syndicats
Outre cette blague, bien gentille comparée aux désagréments qu’une grève des transports peut causer, l’association demande à la SNCF de doubler la programmation des trains prévus dans le cadre du service minimum. "Les quatre organisation syndicales à l’origine de ce mouvement cheminot ne semblent pas mesurer les conséquences de leur démarche" déplore l’association, critiquant au passage "un corporatisme borné qui pénalise le quotidien de millions d’usagers".
Les 2/3 des Français pour une limitation du droit de grève
Rappelons qu’alors que l grève se poursuit encore, notre sondage exclusif publié lundi 16 juin dernier révélait que deux Français sur trois s’opposent à ces blocages et demandent notamment une limitation du droit de grève, ainsi que pour certains une indemnisation pour les désagréments occasionnés.