Dans la vallée de la Roya, un radar italien déclenche une tempête de contraventions, plongeant les automobilistes dans la consternation. Entre retards de notification et sommes exorbitantes, la colère gronde. À tel point que le maire de la ville de Sébastien Olharan a adressé une lettre à son homologue italien, le lundi 11 décembre 2023, demandant le retrait du radar en question.
Ce radar italien qui rend fous les automobilistes français
Radar italien : des vagues de PV tardifs, un casse-tête pour les automobilistes
Dans la paisible vallée de la Roya, un radar italien, situé à la sortie de Vintimille, a semé le chaos. Les habitants se sont vus inondés de PV pour excès de vitesse, avec des amendes variant entre 77 et 210 euros. Le hic ? Ce ne sont pas leurs excès de vitesse qui sont remis en cause. Les contraventions émises datent de plusieurs mois, obligeant les destinataires à régler la totalité en un laps de temps très court. Conséquence : la plupart des automobilistes n'ont pas réduit leur vitesse, pensant être passés au travers du contrôle du radar, et un grand nombre de PV ont été majorés. Marie, infirmière de Tende, a exprimé son désarroi au micro de BFM Nice Côte d'Azur : « Des gens font des crédits, ne sachant pas comment faire face à ces montants soudains ! »
Même chose pour Frédéric, un restaurateur niçois, qui a reçu une amende majorée... à 772 euros ! « Ça s'est passé il y a six mois. Et si d'autres PV arrivent l'année prochaine ? », s'inquiète-t-il. Cette situation, loin d'être isolée, révèle un dysfonctionnement majeur dans le système de notification des infractions.
La riposte s'organise sur les réseaux sociaux
Face à cette avalanche de PV, les automobilistes se sont organisés. Un groupe Facebook dédié a été créé et a réussi à rassembler plus de 600 membres en l'espace de 48 heures. Les témoignages qui s'accumulent révèlent l'ampleur du problème et la récurrence des délais d'émission des PV.
Au vu du mécontentement des habitants de sa ville, le maire de Breil-sur-Roya, Sébastien Olharan, a adressé un courrier à son homologue italien de Vintimille, soulignant les « immenses difficultés financières » et l'impact sur le redémarrage économique de la vallée. « Ces contraventions (...) entravent la reprise économique », écrit-il, demandant le retrait du radar et une solution pour les automobilistes déjà sanctionnés.