C'est Libération qui le raconte, c'est donc une information au dessus de tout soupçon. Aux Etats-Unis, les enfants adoptés mis en vente sur Internet ou par des agences spécialisées se "comptent tout de même par centaines, voire, par milliers" dixit le quotidien, par ailleurs particuliérement actif dans le soutien à l'adoption par les couples homosexuels... comprenne qui pourra.
La correspondante de Libé explique dans un papier fourni que de 1 à 10 % des adoptions d'enfants à "besoins spéciaux (handicaps ou troubles du comportement) sont dissoutes, selon un récent rapport du Congrès". On appréciera la fourchette, particuliérement large, puisque facteur 10... Résultat, des centaines (ou des milliers) d'enfants sont vendus pour quelques milliers d'euros via des sites Internet comme "Second Chance Adoptions" dont nous ne mettrons pas le lien direct ici afin de ne pas risquer d'être sanctionné par les moteurs de recherche. Un "gosse" y est vendu avec sa fiche descriptive exhaustive (présentant, comme pour une voiture d'occasion, surtout les bons côtés, oubliant les mauvais), avec forces photos, et surtout un prix. Pour 3500 dollars, on a un petit garçon de 10 ans d'occasion certes, mais sans défaut apparent.
Même Facebook est de la partie : des pages proposent là encore des dizaines d'enfants à re-adopter, parfois pour rien ! La patronne d'une des agences privées interviewée par la journaliste de Libé explique que "placer un enfant lui prend entre quelques semaines et plusieurs mois - les plus jeunes et les moins troublés partent plus vite". Sic. Et juridiquement ? L'enfant ne change pas vraiment de parents adoptifs, il est confié "par procuration" signée chez le notaire à ses nouveaux "parents" ! Certains vont tout de même plus loin, et demandent à dissoudre l'adoption, les nouveaux parents demandant une réadoption, mais cela nécessite l'intervention de la Justice. Heureusement, est-on tenté d'ajouter...
Et tant pis si certains de ces enfants adoptés puis abandonnés puis réadoptés vivent un calvaire et finissent même "chez des pédophiles notoires, a révélé [l'agence] Reuters".