Automobile : retour en force des 4×4, petits, et pas chers

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 2 juillet 2014 à 9h29

Après un premier succès dans les années 2000, tiré notamment par le fameux Toyota Rav 4, les SUV et autres 4x4 étaient passés de mode car jugés polluants et m'as-tu-vu.

Mais bim : avec l'arrivée sur le marché de SUV (l'autre nom des 4x4 de ville) petits et pas chers, comme le Dacia Duster et le Dacia Sandero Stepway, qui démarrent a moins de 12 000 euros tout en ayant fière allure, voila le 4x4 qui revient dans le vent. Pensez : les SUV représentent près d'une vente sur quatre de voitures neuves aux particuliers en France, contre seulement 8 % en 2010. La Dacia Sandero est ainsi la deuxième voiture la plus vendue aux particuliers en 2014, sur les six premiers mois de l'année, derrière la 208 et devant la Clio. Le Duster est lui en 5e position, d'après les chiffres publiés le 1er juillet par le Comité des constructeurs français d'automobiles.

Les SUV, moins rentables pour les constructeurs que les berlines

En cause : les budgets réduits des Français, qui n'ont plus envie de mettre leur argent dans des berlines moyennes et haut de gamme dont les prix grimpent vite avec les options. Alors ils se font plaisir en achetant des SUV moins chers, mais qui donnent plus le change qu'une petite berline d'entrée ou de milieu de gamme. C'est certain qu'entre une 208, une Clio et un Duster, il y en a une qui sort du lot, même en configuration minimale : de l'extérieur, les options ne se voient pas...

Le souci, c'est que les marges des constructeurs sont meilleures sur les berlines compactes, dont les prix de départ sont supérieurs de 20 à 30 % à ceux des petits SUV : Prix plus élevé : marge relative plus grande, c'est mathématique. Ajoutons que les Dacia ne sont évidemment pas fabriquées en France...

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).