Les propos recueillis par le magazine Capital auprès des spécialistes des finances publiques locales et des élus lors du Congrès des maires de France indiquent une revalorisation minimale de 4% des bases cadastrales pour 2024.
Taxe foncière : en 2024, les montants augmenteront d’au moins 4%
Taxe foncière : les hausses vertigineuses ne sont pas près de s’arrêter
Au terme de 2023, les propriétaires immobiliers ont été confrontés à une augmentation significative de leur taxe foncière. Selon le magazine Capital, cette hausse est principalement due à la revalorisation des valeurs locatives cadastrales, qui ont augmenté de 7,1% à l'échelle nationale. Cette revalorisation, combinée à l'augmentation des taux d'impôt foncier par certaines communes, a entraîné des hausses considérables, comme cela a été le cas à Paris (+60%) et à Meudon (+44%).
Pour 2024, la situation semble s'orienter vers une tendance similaire. Il faut savoir que l'inflation influence directement la revalorisation des bases locatives cadastrales. Pour déterminer le taux de revalorisation de la taxe foncière, le fisc se base sur l’inflation entre les mois de novembre de l’année en cours et de l’année précédente. Autant dire que ce chiffre sera dévoilé très bientôt.
La taxe foncière, une source de revenus vitale pour les communes
Outre la question des bases locatives, une autre préoccupation majeure réside dans les taux que choisiront d'adopter les conseils municipaux lors du vote de leur budget en mars 2024. Selon les informations de Capital, les communes sont actuellement en pleine réflexion sur cette problématique. Gilles Leproust, maire d’Allonnes (Sarthe) et président de Ville et Banlieue de France, présent également au Congrès, a évoqué les difficultés budgétaires rencontrées par les communes, exacerbées par les coûts croissants en énergie et les mesures de revalorisation du personnel territorial.
Cet environnement économique et politique complexe laisse présager des décisions difficiles pour les communes, qui devront trouver des solutions pour équilibrer leurs budgets, étant donné que le budget d’une collectivité locale ne peut être déficitaire. Autant dire que des décisions douloureuses sont attendues pour les propriétaires.