A l’occasion de la journée mondiale du jeu vidéo, qui a lieu le 18 novembre, les joueurs sont à l’honneur. Quel que soit le jeu ou sa pratique, la cybersécurité revêt un enjeu majeur. Comme pour toutes les activités lucratives, des individus malveillants agissent dans l’ombre pour escroquer ou tricher.
Jeux vidéo : allier performance et sécurité pour des parties sans concession
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Publié le 18 novembre 2023 à 10h00
180 MILLIARDS $L'industrie du jeu a généré 180 milliards de dollars de revenus en 2021
Reconnu comme le 10ème art depuis 2006 par le ministère de la Culture, le jeu vidéo est aujourd’hui une activité qui ne cesse de se développer. Selon la dernière étude Statista sur le nombre de joueurs de jeux vidéo de dix ans et plus en France, on estime que 37,4 millions de Français pratiquaient cette activité en 2022 contre 34 millions en 2018. Mais tous les profils de joueurs sont concernés par un même facteur : leur cybersécurité.
Le joueur occasionnel : potentielle cible en ligne
Ce profil représente la majorité des joueurs. Ils se distraient dans les transports sur leurs smartphones ou jouent avec leurs amis à FIFA ou Mario Kart. Ces joueurs occasionnels recherchent une prise en main facile et du divertissement sans forcément y investir du temps. Ils changent de jeux vidéo en suivant les modes. Les escrocs tentent de les attirer dans leurs filets en créant de faux jeux, les plus populaires, qui ressemblent à s’y méprendre aux originaux. Pour autant, ces versions contiennent des ajouts malveillants qui cherchent à voler les données personnelles ou bancaires des joueurs. Les jeux gratuits sont d’excellents moyens d’attirer les joueurs occasionnels, même s’ils ne sont pas malveillants, il convient de vérifier les conditions d’utilisation et les données partagées en échange de leur gratuité.
Le hardcore gamer : exigeant et passionné, il peut s’exposer au danger
Il y a ceux qui font du jeu vidéo une passion. Sans forcément en faire une vocation professionnelle, ce profil s’intéresse à tous les éléments composant l'œuvre et parfois, se lance la complétion. Les bonnes pratiques sont à rappeler à ces fondus de vitesse : Ne pas faire l’impasse sur une suite de sécurité, performante et peu gourmande en ressource est primordial. Ne pas se laisser tenter par des créateurs de codes ou crack de jeux, car ils contiennent bien souvent des portions de code malveillant. D’autre part, comme pour les joueurs occasionnels, il convient de protéger ses comptes avec soin : mot de passe fort et double authentification par SMS ou application. Sans ce précieux renfort ou un mot de passe trop simple, il devient aisé de voler le compte d’un joueur qui aurait investi du temps, de l’énergie et bien souvent des euros dans son compte.
Le multijoueur : jouer avec des inconnus comporte aussi des risques
Peu importe la catégorie dans laquelle l’utilisateur se reconnaît, le multijoueur s’adresse aux joueurs du monde et permet de les confronter ou de les faire collaborer. Certains joueurs se spécialisent dans un seul jeu pour devenir professionnel et participer dans des compétitions d’e-sport. Bien souvent, les joueurs passent par des logiciels de chat, comme Discord, pour faciliter la communication lors des parties. Mais gare aux liens infectés que peuvent potentiellement envoyer certains joueurs sous risque d’être victime de phishing.