Le gouvernement français s’apprête à lancer « MesPointsPermis », un service en ligne destiné à tous les automobilistes du pays… qui n’ont pas respecté le Code de la Route. Ce site, prévu pour être opérationnel d’ici fin 2023, promet une gestion simplifiée et une meilleure visibilité sur le solde de points de permis de conduire.
MesPointsPermis : le nouveau site pour vérifier ses points
MesPointsPermis va remplacer Télépoints
Le site MesPointsPermis, annoncé par le gouvernement pour la fin de l’année 2023, représente une avancée majeure dans la gestion du permis de conduire. Les utilisateurs pourront se connecter via France Connect ou en créant un identifiant et un mot de passe. Ce service offrira une vue claire sur le nombre de points restants sur le permis, ainsi que des informations pertinentes telles que la date prévisionnelle de récupération des points perdus et l'utilité des stages de sensibilisation à la sécurité routière.
Cette initiative s'inscrit dans une volonté de simplification et de transparence de l'administration française. Le site MesPointsPermis remplacera l'actuel Télépoints, lancé en 2007 et modernisé en 2017, jugé moins accessible et offrant des informations partielles.
Des changements à venir pour les points de permis de conduire
Parallèlement au lancement de MesPointsPermis, de nouvelles règles concernant la récupération des points de permis seront mises en place. Mais on n’oublie pas qu’à partir du 1er janvier 2024, une modification majeure interviendra dans le système de points de permis : pour les excès de vitesse inférieurs à 5 km/h, il n'y aura plus de retrait de points. Cependant, cela n'exemptera pas les conducteurs des amendes correspondantes.
Le gouvernement pense aussi à imposer de nouvelles obligations aux titulaires de permis de conduire. Entre autres, l’obligation de changer son adresse « afin de fiabiliser les données relatives aux titulaires du permis de conduire ». Cette obligation est aujourd’hui inexistante, ce qui permet à certains petits malins d’éviter de perdre leur permis car ils ne peuvent pas être tenus responsables d’un manque d’information de la part de l’administration. Or, cette dernière se retrouvait coincée car l’adresse associée au permis de conduire n’était plus l’adresse réel du fautif.