Après être repassé au-dessus de la barre des 2.900 points, une première depuis septembre 2000, le CAC 40 est descendu jusqu’à 2.820 points lundi 16 août 2021, en milieu de journée.
Lundi 16 août 2021, les bourses mondiales reculaient après la publication d’un rapport sur la consommation chinoise. Ainsi, vers 11h, Londres reculait de 0,86%, Paris de 0,69%, Francfort de 0,44%, Milan de 0,52%, Tokyo de 1,62% et Shangaï de 0,80%. John Plassard, directeur des investissements chez Mirabaud, observe que “malgré de nouveaux records pour le S&P 500 et le Nasdaq, les investisseurs sont de plus en plus inquiets concernant l’évolution de la croissance chinoise après la publication d’un ralentissement plus important que prévu de la production industrielle et de la vente au détail” en Chine.
Le baril de pétrole rechute sous la barre des 70 dollars
La Chine est le premier importateur de pétrole brut dans le monde. Avec la baisse de la production industrielle due à l’évolution de la crise sanitaire en Chine, la demande en pétrole a chuté. En raison de l’avancée de l’épidémie, avec notamment le variant Delta, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a revu à la baisse, dans un rapport publié le 12 août 2021, la demande pétrolière mondiale. Carsten Fritsch, analyste financier à la Commerzbank, estime que “les acteurs du marché semblent se rendre compte progressivement que le tableau de la situation sur le marché pétrolier dressé par l’AIE n’était pas particulièrement optimiste”. L’AIE prévoit une hausse de 5,3 millions de barils par jour de la demande cette année, pour atteindre 96,2 millions de barils par jour. Le Baril de Brent est tombé à 69,6 dollars perdant 1,4% et le Baril de WTI à 67,1 euros chutant de 1,5%.
La consommation chinoise toujours fragile
Les ventes au détail en Chine ont progressé de 8,5% sur un an alors que les analystes prévoyaient une hausse de 11,5% après avoir fait +12,1% au mois de juin 2021. La hausse des cas de Covid19 au mois de juillet a poussé les autorités chinoises à prendre des mesures de restrictions sanitaires. Les entreprises chinoises font face à des coûts plus importants et à des perturbations sur les chaînes d’approvisionnement et cela a un impact sur la croissance des exportations chinoises, qui a ralenti au mois de juillet 2021.