La France a touché un premier chèque de la Commission européenne dans le cadre du plan de relance. Plus de 5 milliards d'euros pour commencer, et une nouvelle tranche de 5 milliards supplémentaires est attendue pour cet automne.
Après plus d'un an de palabres, les premiers versements du plan de relance européen ont été effectués par Bruxelles. L'Espagne, la Belgique, le Portugal, le Luxembourg et la France sont les premiers bénéficiaires. Pour l'Hexagone, ce sont 5,1 milliards d'euros qui sont attribués par Bruxelles, avant un second chèque de 5 milliards prévu pour cet automne. Cet argent provient du plan de relance européen, voté en juillet dernier, et qui est doté d'environ 750 milliards d'euros, financés pour la première fois par de la dette levée par la Commission européenne. Il a fallu que tous les pays valident le plan, d'où un certain retard à l'allumage.
Bruxelles à la rescousse
Ces sommes vont servir à financer une bonne partie du plan de relance français, fixé à 100 milliards d'euros : Bruxelles en subventionne 39,4 milliards, qui seront versés par tranches jusqu'en 2026. De quoi soulager les finances publiques ! Dans Sud Ouest, Bruno Le Maire explique que le gouvernement a déjà décaissé « près de la moitié » de cette somme, et que d'ici la fin de l'année, ce seront 70 milliards qui auront été versés. Ce plan de relance doit permettre d'accélérer le retour à une activité économique du niveau de l'avant crise sanitaire dès la fin de l'année, et non pas début 2022 comme précédemment annoncé.
Retour d'une activité normale en fin d'année
Le ministre de l'Économie se réjouit d'ailleurs de voir « l'économie française [tourner] désormais à 99% de ses capacités par rapport à 2019 ». Avec pour preuve que « pour la première semaine d'août 2021, les achats en carte bleue sont supérieurs de 17% à la même semaine de 2019 ». Le passe sanitaire pourrait toutefois ralentir l'activité dans certains secteurs, c'est pourquoi le locataire de Bercy assure que l'État continuera de soutenir les entreprises les plus touchées par les conséquences de la crise, y compris après fin août s'il le faut. Les aides doivent en effet s'éteindre le 31 août.