Toyota est contraint de réduire ses objectifs de production en septembre de 900.000 à 500.000 véhicules et de suspendre les lignes de production de ses 14 usines japonaises.
Jusqu’à présent, la pénurie de semi-conducteurs n’avait pas trop affecté le constructeur japonais. Ce dernier avait constitué un important stock de puces dans le cadre d’un plan de continuité des activités. Mais, la propagation rapide du variant Delta en Asie du sud-est renforce la pénurie et force le groupe à prendre la décision de réduire sa production de véhicule de 40%.
Un impact mondial
Toyota a annoncé qu’il allait suspendre les lignes de production de ses 14 usines au Japon. La production va être réduite en Amérique-du-Nord, en Chine et en Europe, pour des durées variables. Le groupe japonais avait fermé trois de ses principales usines en Thaïlande, en juillet, en raison d’un manque de harnais électriques. L’usine française de Valenciennes-Onnaing, qui produit les Yaris et les Yaris Cross, est contrainte de repousser de deux semaines sa réouverture, à cause de la pénurie du composant électronique intégré au système de freinage.
Au mois de juillet 2021, le constructeur japonais espérait pouvoir produire 900.000 véhicules au mois de septembre mais finalement, seulement 500.000 véhicules pourront être produits. Suite à cette annonce, Toyota a vécu sa plus forte chute depuis décembre 2018 ( - 4,4%).
Tous les constructeurs automobiles sont concernés par cette pénurie
Stellantis, né de la fusion entre PSA et FiatChrysler, estimait en août 2021 que le nombre de véhicules perdus à cause de la pénurie s’élevait à 1,4 million. Le constructeur français a annoncé que la production de son site de Rennes serait bientôt mise à l’arrêt pour cinq jours et que celle de son site de Sochaux le serait également pour trois jours. Renault, qui a fermé ses usines trois semaines pour les vacances, a annoncé fin juillet 2021, que la pénurie allait lui faire perdre la production de 200.000 véhicules.