Le prix des logements dans l'immobilier ancien continue de flamber au deuxième trimestre, après un début d'année qui avait déjà démarré en fanfare. Cette fois, ce sont les régions qui mènent la danse.
Le logement ancien se porte bien. Le nombre de ventes enregistrées entre juin 2020 et juin 2021 a atteint un record : 1,15 million de logements anciens ont été vendus sur la période, dépassant le pic atteint fin 2019, avant le début de la crise sanitaire. Ces transactions progressent pour le troisième trimestre consécutif, soulignant la bonne santé du marché. Et cela se traduit très logiquement par une hausse des prix de l'immobilier : au deuxième trimestre, le logement ancien a ainsi augmenté de 5,9% par rapport à la même période l'an passé.
Hausse marquée en province
Ces prix avaient déjà progressé de manière soutenue au premier trimestre, avec une augmentation de 6%. L'indice de l'Insee, réalisé avec les notaires, relève que les prix de l'immobilier ancien ont progressé plus fortement dans les régions qu'en Ile-de-France, avec des hausses de 7% pour les premières, et de 3,1% pour la deuxième. La situation était inversée au premier trimestre, avec des augmentations de 6,3% pour l'Ile-de-France et de 4,8% pour la province. Autre signal : les prix des maisons ont augmenté plus fortement que ceux des appartements. Faut-il y voir une conséquence de la crise sanitaire qui pousse les urbains à acheter des lieux de vie plus grands ?
Les maisons augmentent plus vite que les appartements
À Paris même, les prix des appartements ont ainsi stagné de -0,2% au deuxième trimestre, alors qu'en début d'années ils avaient également reculé de -0,6%. En revanche, les prix des maisons augmentent de 5,1% en Ile-de-France, contre 2,1% pour les appartements. Dans les régions, les maisons sont 7,1% plus chères, alors que les prix des appartements ont augmenté de 6,7%. Dans tous les cas, l'immobilier ancien demeure toujours aussi élevé et les hausses restent largement plus fortes que l'inflation.