Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a annoncé la suppression de 2000 à 3000 postes parmi les effectifs de la Société nationale du chemin de fer.
Des suppressions de postes pour rester compétitifs
Pour le patron de la société nationale des chemins de fer, le covid et l’ouverture à la concurrence sont les grands fautifs de ces suppressions de postes. « Le covid nous a fait perdre 6 milliards d’euros de recettes l’an dernier. On a fait des économies pour réduire l’impact. On a fait 3 milliards d’euros d’économie en 2020 pour réduire la perte. Mais la 4e vague, on ne l’a pas vu arriver, on ne l'avait pas prévu », a déclaré le dirigeant français.
À partir de 2023, l’ensemble du réseau SNCF sera ouvert à la concurrence. D’ailleurs, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a choisi l’offre de la compagnie privée Transdev pour assurer la ligne reliant Marseille à Nice. « Nous devons être compétitif, je veux que la SNCF conserve un maximum de parts de marché », a déclaré Jean-Pierre Farandou sur BFMTV et RMC dans Bourdin Direct.
Il n’y aura pas d’augmentation des salaires à la SNCF
Pour le PDG de la SNCF, ces suppressions de postes ne sont pas « un drame quand on se compare à d'autres entreprises ». « Il faut remettre les choses dans le contexte. On ne fait pas ça par plaisir, on gère l’entreprise », a indiqué Jean-Pierre Farandou. Les suppressions de postes se feront un peu partout a expliqué le PDG de la SNCF, déclarant que « ce sujet de productivité et de compétitivité est général ».
Le Dirigeant de la SNCF a également expliqué que le salaire des cheminots ne risquait pas d’augmenter. « On parle d’une entreprise en perte. On ne peut être en perte et augmenter les salaires », a-t-il déclaré. Jean-Pierre Farandou a, en outre, indiqué que le groupe comptait suivre l’inflation.