Quand mère nature se déchaîne en Grèce, un troupeau de moutons trouve refuge dans un endroit surprenant. Affamés et curieux, ils tombent sur une récolte dorée de cannabis médical.
Cannabis : des moutons se défoncent faute d’herbe à manger
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Publié le 30 septembre 2023 à 15h00
10,6 %En 2021, 10,6 % des adultes ont consommé du cannabis dans l'année.
Cannabis : des moutons sur un nuage
La Grèce n'a pas été épargnée par les colères de la nature. En effet, la tempête Daniel a déferlé, créant des inondations catastrophiques, surtout près d'Almyros. Imaginez le tableau : des moutons désorientés, dont les pâturages habituels avaient été submergés. Poussés par la faim, ces herbivores malchanceux ont été attirés par un éclat de vert émanant d'une serre voisine. À leur grande surprise, et celle de l'agriculteur, il s'agissait de plants de cannabis médical, prêts à être récoltés.
Leur festin ne passa pas inaperçu. « Ils ont tout de suite saisi l'occasion de goûter à cette herbe inhabituelle », témoigne le berger, les yeux écarquillés. Yannis Bouroounis, le propriétaire malchanceux de la serre, revient sur cette journée avec une pointe d’humour : « Moi, je tenais le coup après la tempête, mais les moutons? Ils étaient dans un tout autre état. Pleins d'énergie, joyeux, et manifestement euphoriques.»
La culture du cannabis médical autorisé en Grèce depuis 2017
Mais le plus spectaculaire fut sans doute leur comportement après le festin. En effet, ces moutons, d'habitude si paisibles, bondissaient avec une vitalité sans précédent. «Ils sautaient tellement haut qu'on aurait dit qu'ils défiaient la gravité, surpassant même les prouesses des chèvres», raconte le berger, un sourire en coin. Une hilarité qui contraste avec le contexte dévastateur de la tempête qui avait laissé le pays en état de choc.
La légalisation de la culture du cannabis médical en Grèce en 2017 a ouvert des opportunités économiques pour de nombreux agriculteurs. Mais ce récent incident met en lumière les défis insoupçonnés auxquels ces producteurs peuvent être confrontés. Entre les caprices climatiques et les intrusions inattendues de la faune locale, les obstacles sont nombreux. Pour Yannis, cette journée restera gravée : « Entre les inondations qui ont emporté 80% de ma production et cette intrusion ovine, la nature m'a doublement surpris. Et pas vraiment en bien ! ».