Emmanuel Macron a annoncé un budget de 40 milliards d’euros pour le secteur écologique et esquisse une nouvelle feuille de route visant à favoriser les pompes à chaleur tout en limitant les aides pour les chaudières à gaz.
Les chaudières à gaz ne seront pas interdites, les pompes à chaleur privilégiées
Les chaudières à gaz en ligne de mire
Lors de son interview télévisée le 24 septembre 2023 et à la veille du Conseil national de la planification écologique, Emmanuel Macron a dévoilé sa stratégie pour accélérer la transition écologique en France. « D'ici à 2030, il faut aller deux fois plus vite », a-t-il affirmé, présentant un plan doté d'un budget de 40 milliards d'euros destiné à « tous les secteurs ».
Le président a notamment mis l'accent sur l'avenir des systèmes de chauffage domestique. « On n’interdira pas » l’installation de nouvelles chaudières à gaz, « parce qu’on ne peut pas laisser nos compatriotes, en particulier dans les zones les plus rurales, sans solution », a annoncé le président de la République. Toujours est-il que les aides pour l’acquisition d’une chaudière à gaz seront progressivement rabotées : la TVA à taux réduit ne s’appliquera plus à ces installations, et il ne sera plus possible de financer leur acquisition via l'Eco-PTZ.
Des aides généreuses pour l’installation de pompes à chaleur
Mais alors, que propose Emmanuel Macron comme alternative aux chaudières à gaz ? Les pompes à chaleur semblent être la réponse. Le gouvernement va « accompagner les ménages pour s’équiper de pompes à chaleur, parce que c’est intelligent, ça fait des économies d’énergie et ça réduit très fortement les émissions », a souligné le président. En plus des aides existantes qui peuvent atteindre jusqu'à 9.000 euros pour l'installation d'une pompe à chaleur, un nouveau plan ambitieux vise à tripler la production de ces systèmes de chauffage en France.
Ce choix est particulièrement pertinent car les pompes à chaleur sont considérées comme une solution de chauffage plus écologique et plus efficace. En effet, elles utilisent les calories de l'air ou du sol pour chauffer les habitations, ce qui réduit considérablement la consommation d'énergie. Ce plan d'action représente donc un pas de plus vers la réalisation des objectifs de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de développement durable, en mettant l'accent sur l'innovation et le choix des consommateurs vers des alternatives plus écologiques.