Le 1er novembre, comme chaque début de mois, marque des changements pour certaines prestations sociales, pour les prix de l'énergie ou encore la mise en œuvre de réglementations. On fait le point.
Le 1er novembre est traditionnellement synonyme de taxe d'habitation ! Néanmoins, ce qui était une tradition (peu appréciée, il est vrai) est en train de disparaître : cette taxe n'existe plus pour 80% des Français, et elle sera complètement supprimée en 2023. Néanmoins, c'est encore une réalité pour plus de 7 millions de foyers, qui vont tout de même bénéficier d'une baisse de 30% en 2021. Soit une économie de 363 euros en moyenne. La redevance TV devra elle être payée par tous ceux qui possèdent un téléviseur, en même temps que la taxe d'habitation pour les foyers assujettis.
Gel des prix du gaz
Les abonnés aux tarifs réglementés du gaz d'Engie auraient dû subir une hausse massive de leur facture de 15% ce 1er novembre, après une augmentation substantielle début octobre de 12,6%. Devant cette flambée des prix, le gouvernement a néanmoins décidé de geler les prix du gaz, jusqu'à la fin de l'année prochaine. Le coup de bambou risque cependant d'arriver en 2023 lorsqu'il faudra rattraper ces hausses, surtout si les cours continuent de progresser de la sorte.
Une valorisation de la retraite sous l'inflation
Les retraités du privé qui reçoivent une retraite complémentaire de l'Agirc-Arrco devront composer avec une hausse annuelle de seulement 1%. Loin de l'inflation donc, qui devrait tourner autour de 1,5% selon l'Insee. C'est la conséquence d'une décision des partenaires sociaux qui veulent combler le déficit de 4,8 milliards d'euros du régime. Enfin, ce 1er novembre marque le début de la trêve hivernale, qui dure jusqu'au 31 mars prochain. Les locataires ne pourront donc plus être expulsés, sauf en cas d'arrêté de péril, si le logement est squatté, ou encore si une solution de relogement existe.