Après 28% en 2016, c’est désormais 32% de leur revenu mensuel que les Français utilisent pour se loger, apprend-on d’un sondage Elabe pour l’Institut Montaigne et Les Échos.
Logement : les Français y consacrent 32% de leurs revenus
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Modifié le 8 septembre 2023 à 8h08
45%45% des Français estiment que les loyers sont trop élevés.
37% des Français consacrent 40% de leurs revenus ou plus pour se loger
Les dépenses contraintes pèsent de plus en plus lourd. Selon un sondage Elabe pour l’Institut Montaigne et Les Échos, les dépenses liées au logement correspondent désormais à 32% du revenu des ménages. C’est nettement plus qu’en 2016 (28% à l’époque). De plus, 37% des sondés déclarent y consacrer 40% ou plus de leurs revenus. Le sentiment que la part des revenus allouée au logement est trop lourde progresse également : 53% des Français le pensent aujourd’hui, contre 38% en 2016.
Vous l’aurez compris : pour une grande majorité de Français, le principal problème du logement réside dans son coût. 45% des sondés estiment que les loyers sont trop élevés, tandis que 44% jugent que le prix d'achat des biens immobiliers est excessif. De plus, 34% des personnes interrogées considèrent que les taux d'intérêt des emprunts sont trop élevés. Ce sentiment semble faire l’unanimité, quelle que soit la catégorie socio-professionnelle ou la génération.
Pour trois quarts des Français, la situation en matière de logement ne fera que se dégrader
Ce sondage nous apprend par ailleurs que 75% des Français pensent que la situation en matière de logement va se dégrader dans les années à venir concernant son coût (loyer, prix au m², conditions pour emprunter), 56% pensent que la situation va se dégrader concernant le nombre de logements disponibles (35% pensent que la situation restera la même), et 50% pensent que la situation va se dégrader concernant la qualité des logements disponibles (34% pensent qu’elle restera la même).
En plus du coût trop élevé, les Français déplorent également le fait qu’il y ait trop de meublés de tourisme (10%), pas assez de logements en général (11%), trop de résidences secondaires (7%) et trop de normes écologiques sur les logements (7%).