À partir du 1er décembre 2021, la dernière réforme de l’assurance-chômage entre en vigueur, celle-ci a pour but de durcir les conditions pour obtenir l’indemnisation chômage.
Assurance-chômage : une nouvelle méthode de calcul
La dernière réforme de l’assurance-chômage qui est entrée en vigueur le mercredi 1er décembre 2021 change la durée minimale de travail pour être indemnisé. Désormais, pour les personnes sans emploi, cette durée minimale de travail va passer de 4 à 6 mois sur les 24 derniers mois pour les moins de 53 ans. Pour les plus de 53 ans, cette durée minimale de travail s’appliquera sur les 36 derniers mois.
Selon l’arrêté publié au Journal officiel, cette réforme s’applique « aux travailleurs privés d’emploi dont la fin de contrat de travail intervient à compter de cette date » du 1er décembre 2021. Cette mesure avait déjà été mise en place de novembre 2019 à juillet 2020 mais avait dû être suspendue à cause de la crise sanitaire. Selon une étude d’impact de l’Unédic réalisée en avril 2021, cette mesure devrait retarder l’ouverture des droits de près de 475.000 personnes.
Un retour à de meilleures conditions
La mise en place complète de l’assurance-chômage était soumise au « retour à meilleure fortune ». Le « retour à meilleure fortune » signifiait une baisse de 130.000 chômeurs sur six mois et 2,7 millions d’embauches de plus d’un mois en cumul sur quatre mois. Au 1er octobre 2021, le nombre de demandeurs d’emplois avait chuté de 239.000 et il y avait eu 3,28 millions d’embauches selon le ministère du Travail.
Depuis le 1er juillet 2021, la dégressivité des allocations pour les salariés de moins de 57 ans qui avaient un revenu du travail supérieur à 4.500 euros brut par mois s’appliquait à partir du neuvième mois. Cette dégressivité de 30% des allocations s’applique, dès le 1er décembre 2021, au bout du septième mois. Cette mesure concernera 60.000 personnes en 2022 selon l’Unédic.