La France est confrontée à une crise alarmante : le nombre d’enfants dormant dans les rues a connu une augmentation sans précédent. Derrière ces chiffres se cachent des histoires de détresse, d’incertitude et de vulnérabilité.
Enfants sans-abri : les chiffes ne cessent d’exploser
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : une augmentation inquiétante
Selon le dernier baromètre « Enfants à la rue », le nombre d'enfants sans-abri en France a augmenté de 20% en un an. Actuellement, 1 990 enfants dorment dans les rues, dont 480 sont âgés de moins de trois ans. Ces chiffres, bien que choquants, sont probablement sous-estimés. De nombreuses familles ne contactent pas le 115, le numéro d'urgence pour les sans-abri, et celles vivant dans des squats ou des bidonvilles ne sont pas comptabilisées.
Les sources indiquent que cette augmentation est due à plusieurs facteurs, notamment la fermeture de places d'hébergement d'urgence, la hausse des loyers, la stagnation du logement social et une politique migratoire restrictive.
Les causes profondes et les solutions possibles pour préserver ces enfants
La crise économique, l'inflation et les défis géopolitiques augmente les besoins en hébergement. De plus, une volonté politique de réduire le nombre de places d'hébergement a exacerbé la situation. Les profils des enfants et de leurs familles sont variés : migrants, personnes touchées par la crise économique, et ceux qui ne peuvent plus payer leur loyer.
L'impact sur la santé mentale des enfants est également préoccupant. L'Unicef note que 19% des enfants sans-abri présentent des troubles psychiques. Ils sont confrontés à des angoisses, une faible estime de soi et sont privés d'un environnement protecteur, surtout à l'approche de la rentrée scolaire. Des solutions sont nécessaires. L'Unicef et la FAS demandent une loi de finances rectificative pour 2023, visant à maintenir la capacité du parc d'hébergement à 205 000 places et à augmenter le nombre de places en 2024. L'objectif est clair : « zéro enfant à la rue ».