Critiqués, accusés de tous les maux et, pour certains, inutiles, les pièces et les billets en euro font désormais partie du quotidien des Français et des citoyens de l’ensemble des pays ayant adopté la monnaie unique. La Banque Centrale Européenne a donc décidé qu’il était temps de leur offrir une cure sous la forme d’un nouveau design.
Bientôt 20 ans que l’euro traîne dans nos portefeuilles
Dans un communiqué de presse publié le 6 décembre 2021, Christine Lagarde, à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE) annonce la nouvelle : les billets en euro vont changer dans les années à venir. Pas question de réinstaurer les billets de 500 euros, dont la fin est programmée, ni d’inventer une nouvelle valeur. Mais tout simplement de redonner un petit coup de jeune aux billets de banque.
Comme elle le rappelle, cela fait près de 20 ans que les billets en euros existent. « Il est temps de revoir l’apparence de nos billets de banque afin que les Européens de tous âges et de tous horizons puissent s’en sentir plus proches », déclare Christine Lagarde. Un petit lifting alors que les jeunes adultes d’aujourd’hui n’ont connu que l’euro comme monnaie ayant cours dans leur quotidien.
2024 : les nouveaux billets en euro ?
Rien n’est toutefois encore décidé de manière définitive, ni au niveau de la BCE elle-même, ni au niveau de la zone euro. La première étape sera donc de consulter les citoyens européens, ce que l’Union européenne fait régulièrement, notamment sur Internet. Si l’idée d’une nouvelle version des billets de banque en euro est appréciée, alors la machine va se mettre en place.
Il faudra ensuite décider qu’est-ce qui sera représenté sur les billets : une décision difficile puisqu’ils doivent être représentatifs de l’ensemble des pays… alors qu’il n’y a, au final que 7 coupures (10, 20, 50, 100, 200 et 500 euros) et que seulement 6 seront revisitées (la production des billets de 500 euros s’est arrêtée en 2018).
Si tout se déroule comme prévu, les nouveaux billets en euro pourraient être validés dès 2024 et donc commencer à remplacer les anciens, qui auront toujours cours.