Selon la présidente de la commission de régulation de l’énergie, la facture d’électricité devrait baisser en 2024. Par ailleurs, Emmanuelle Wargon se défausse concernant la hausse de 10% au 1er août 2023. Une décision gouvernementale selon elle.
Électricité : pourquoi les tarifs devraient baisser en 2024 ?
Le prix de l’électricité va baisser en 2024
La fin d'année se termine souvent par des prévisions. Si 2023 a été marquée par une hausse notable de 10% des tarifs réglementés de l'électricité, un revirement est prévu pour 2024. Selon Emmanuelle Wargon, invitée sur France Inter, cette hausse est en effet "une décision du gouvernement". En revanche, elle rappelle que le choix de faire payer l'État ou le consommateur reste complexe. Mais bonne nouvelle : les Français devraient voir leurs factures d'électricité s’alléger l'année prochaine. En effet, les contrats d'électricité prévus pour 2024 annoncent déjà des tarifs plus cléments.
Mais qu'en est-il de cette hausse en 2023 ? La raison est, pour Emmanuel Wargon, la répercussion de la crise énergétique de l'année précédente. Les fournisseurs, en effet, ont acquis leur électricité fin 2022 et donc au prix fort. Ainsi, les séquelles de cet achat se répercutent sur les tarifs de cette année.
Des dispositifs pour soulager le consommateur
Néanmoins, sans l'intervention du bouclier tarifaire, les prix de l'électricité auraient grimpé de 75% en août 2023 par rapport à février, estime Emmanuelle Wargon. Une catastrophe évitée de justesse grâce à des dispositifs comme les tarifs différenciés (heures pleines/heures creuses) ou encore le chèque énergie. En effet, il est décrit comme étant "plus ciblé" et donc "plus juste" par la présidente de la commission de régulation de l’énergie. Ces solutions protègent le consommateur en ces temps incertains.
D'autre part, il faut noter la contribution des énergies renouvelables. Elles jouent un rôle essentiel en finançant la moitié du bouclier tarifaire, soit un montant colossal d'environ 14 milliards d'euros. En effet, plus les énergéticiens vendent cher, plus ils redistribuent à l’État. Enfin, concernant le gaz, la situation est sous contrôle, un mois après la fin des tarifs réglementés.