La start-up de Montpellier Sharvy, qui revient du CES, a terminé l’année en forte croissance. L’entreprise offre une solution digitale permettant d’optimiser la gestion des espaces partagés en entreprise. Cela concerne les parkings, les postes de travail mais aussi les places de cantines.
La jeune pousse Sharvy, qui se nommait précédemment MyCarSpot connaît un réel succès. L’entreprise experte dans la gestion numérique des espaces partagés en entreprise a d’ailleurs doublé son chiffre d’affaires en 2021.
Un chiffre d’affaires multiplié par deux
Sharvy prévoit également une hausse de la progression pour l’année en cours. Sharvy a su tirer son épingle du jeu durant la crise sanitaire en proposant une solution de réorganisation des entreprises. Sa solution de gestion intelligente permet de mieux gérer les ressources. « La percée de Sharvy s’explique par le faible coût de l’application, sa facilité d’implantation et d’adoption et le ROI quasi immédiat prévisible chez nos clients. Notre application digitale permet de connaitre, et donc de prévoir, les besoins d’espaces partagés tout au long de l’année. », indique Stéphane Seigneurin, Président de Sharvy.
L’application a été prisée par les entreprises pour les accompagner depuis le début de la crise. Sharvy leur a permis de mieux gérer les flux de collaborateurs dans les locaux, de réduire les frais locatifs immobiliers grâce au flex office et au télétravail en optimisant la surface de bureaux disponible. Au total, l’application a déjà permis d’aider 40.000 utilisateurs et près de 100.000 m2.
La start-up vise l’international
Sharvy faisait partie des start-up françaises présentes à l’occasion du CES 2022, le salon électronique de Las Vegas. Elle a pu s’immerger dans le marché international qu’elle souhaite viser très prochainement. Fort de son chiffre d’affaires en progression de 100% en 2021, Sharvy devrait se développer dans d’autres pays comme l’Allemagne et les États-Unis.
« Nous réalisons en réalité notre plan stratégique, étape après étape. La levée de fonds, réalisée fin 2020, devait justement financer ces ambitions internationales, comme le changement de logo et de nom opérés à l’automne dernier, et les subventions reçues de la Région Occitanie. », détaille Stéphane Seigneurin. La start-up souhaite ainsi défendre son leadership profitant d’un marché où la concurrence est encore peu présente.