L’assurance d’un crédit immobilier représente une part importante d’un coût d’emprunt. Si la loi Lemoine simplifie désormais certaines modalités pour les emprunteurs, la santé reste toujours un enjeu majeur pour les assureurs. Dans ce cadre, quels sont les facteurs de risques et pourquoi certaines habitudes peuvent peser lourd sur le portefeuille des futurs acquéreurs ? Assurly fait le point sur les bonnes pratiques à adopter en matière de santé pour bénéficier des meilleures garanties d’assurance.
Santé et emprunt : Pourquoi prendre soin de soi peut-il nous faire économiser ?
Arrêter de fumer permet de réaliser des économies sur son assurance emprunteur
Alors que le tabac est actuellement responsable d’un décès sur neuf en France, le tabagisme - qui implique aussi l’utilisation de la vapoteuse - est considéré comme un risque aggravé pouvant entraîner une surprime sur les garanties pouvant varier de 20 à 70% selon les assureurs.
Mais comment expliquer cette différence de prix ? La raison est simple : en cas de problème de santé, qui empêcherait à l’assuré de payer son crédit, l’assurance emprunteur prend en charge le reste de l’emprunt de son client jusqu’à ce que celui-ci soit rétabli.
Pour anticiper ces risques, certains assureurs peuvent alors exiger que le futur assuré se soumette au test de cotinine : une substance qui est décelable jusqu’à une semaine après la consommation d’une cigarette.
En revanche, si un assuré passe deux ans sans fumer, il se doit de le signaler pour bénéficier d’une réduction du coût de son assurance emprunteur !
Perdre du poids pour baisser son IMC et par la même occasion son budget assurance
L’obésité est considérée comme un facteur de risque aggravé qui peut entraîner des complications médicales telles que le diabète, l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, les troubles respiratoires, etc. Ces complications peuvent augmenter le risque de décès prématuré ou d'invalidité, ce qui expose les assureurs à des coûts plus élevés en cas de sinistre.
Et si le prêt est supérieur à 200K€ et qu’il ne dépasse pas les 60 ans de l’assuré, l’emprunteur qui souscrit à l’assurance devra répondre à des questions de santé afin d'évaluer son état global et les risques associés. En fonction du niveau de son IMC, il est donc possible que l'assureur adapte son contrat pour anticiper les risques supplémentaires liés à la santé.
C’est pourquoi il est aussi important de prendre le temps d’étudier les offres d'assurance auprès de plusieurs assureurs, afin de trouver celle qui convient le mieux à sa situation. En effet, chaque assureur a sa propre politique de tarification en matière de risques de santé et certains peuvent ne pas tout couvrir.
Un accompagnement spécifique pour les maladies chroniques comme le diabète
Pathologie chronique, le diabète peut compliquer l’accès au crédit immobilier. Si cette maladie constitue un risque aggravé, l’accès au crédit peut relever du parcours du combattant, d’autant plus que tous les organismes assureurs n’ont pas les mêmes décisions en termes de surprimes et d’exclusions de garanties. Cependant, depuis la mise en application de la loi Lagarde en 2010, toute personne contractant un crédit immobilier a le droit de choisir son assurance de prêt. Il n’est donc plus obligatoire de la souscrire auprès de la banque qui accorde le financement du projet. Pour sélectionner la meilleure compagnie la plus adaptée à ses problèmes de santé, il est conseillé de faire jouer la concurrence en comparant toutes les solutions qu’offre le marché.
En outre, la loi Lemoine représente une véritable avancée pour les personnes souffrant de maladies chroniques. Alors que les antécédents médicaux figurent parmi les principaux motifs de surprime, cette nouvelle réglementation qui a ouvert l’extension du droit à l’oubli et la suppression du questionnaire de santé sous certaines conditions, permet d’assouplir les règles de résiliation et augmenter le pouvoir d’achat des emprunteurs.
Par ailleurs, les diabétiques ont la possibilité de trouver une assurance pour leur crédit immobilier grâce à la convention AERAS (s’Assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé). Créée en 2016, celle-ci est conçue pour les personnes qui ne peuvent pas avoir accès aux contrats de couverture standards.
“Depuis toujours, Assurly place la prévention santé au cœur de ses enjeux et met un point d’honneur à accompagner ses clients quotidiennement sur ses problématiques de santé. Nous sommes d’ailleurs en train de développer notre programme Assurly Care, qui donnera des conseils à nos clients pour améliorer leur santé au quotidien. Nous avons par exemple récemment travaillé sur un espace en réalité virtuelle qui favorise la détente pour leur permettre de réduire leur stress. Ainsi, nous souhaitons créer un véritable cercle vertueux en incitant nos clients à prendre soin d’eux. Cette stratégie gagnante offre un double avantage : nos clients restent en bonne santé et évitent les surprimes, et nous n’avons pas à gérer de sinistres en tant qu’assureur”, explique Toufik Gozim, co-fondateur d’Assurly.