Si tu veux des baskets faut travailler pour les acheter pas les voler

Tenez, lisez-le pour y croire, je cite.

« Je vais vous le dire très crûment : je ne vois pas de changement nécessaire dans notre politique économique et notamment sur le travail. Au contraire », a commencé le ministre de l’Économie, avant de lancer: « Si vous voulez avoir une paire de baskets de marque, vous travaillez pour vous la payer ! »

« Vous ne la volez pas dans un magasin en cassant la vitrine, en faisant peur aux salariés et en créant du traumatisme chez tous les commerçants », a-t-il poursuivi.

Selon Bruno Le Maire, il ne faut pas « se compliquer trop à chercher des solutions » là où il existe « une idée claire et des valeurs communes », à savoir celle du travail :

« C’est l’idée toute simple que c’est par le travail que vous réussissez votre vie, que vous avez accès aux biens de consommation et que vous pouvez payer cette fameuse paire de baskets de marque. »

Les pillages, c’est l’anarchie et le chaos, aucune économie développée s’il y a le « chaos ». 

Ce que je trouve surréaliste, vous l’aurez deviné, c’est que le ministre de l’économie d’un pays comme la France, passe à la télé, pour expliquer le plus sérieusement du monde que voler c’est pas bien et que si t’as envie d’une paire de basket neuve, il faut travailler pour te la payer !

Aussi hallucinant qu’incroyable.

Oui Le Maire a raison de dire  » il ne faut pas se compliquer trop à chercher des solutions », mais il se trompe totalement lorsqu’il complète ses propos en disant  » là où il existe « une idée claire et des valeurs communes, à savoir celle du travail ».

Ceux qui ont pillé ne veulent pas travailler, c’est au mieux des abrutis inexcusables, au pire des criminels.

Aucune, je dis bien aucune société, dans toute l’histoire de l’humanité, je dis bien dans toute l’histoire de l’humanité, sur tous les continents et je dis bien sur tous les continents n’a jamais toléré les pillages et l’anarchie sans une répression terrible.

Les pillages, c’est-à-dire le chaos et la violence où on laisse le peuple seul, abandonné face à des hordes de criminels et de violents, c’est la matérialisation même de l’effondrement de notre pays.

Seul les pays effondrés ne peuvent s’opposer aux pillages.

Notre pays a vécu deux nuits d’anarchie totale.

Inadmissible et inexcusable.

D’un point de vue économique, j’ai toujours affirmé qu’il n’y avait aucune possibilité d’économie développée sans sécurité (dans le sens large du terme).

D’un point de vue plus politique, le président Macron, parlait de décivilisation.

Et bien il l’a sous les yeux, encore plus quand son ministre de l’économie dilaté comme jamais, nous explique doctement que faut travailler pour se payer une paire de godasses.

Il n’y a pas à dire nous sommes dirigés par des députés godillots, des ministres godillots et une tripotée de mamamouchis du même acabit.

Notre pays s’effondre sous vos yeux pleins de larmes.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !