Les banques françaises ont dégagé des bénéfices records sur l’année 2021 après une année 2020 compliquée pour le système bancaire.
Plus de 9 milliards de bénéfices
La première banque de France, qui est également la première banque de la zone euro, a réalisé le meilleur bénéfice annuel de son histoire. En effet, la BNP Paribas a publié un rapport mardi 8 février 2022, dans lequel la banque dévoile avoir dégagé un résultat net part du groupe de 9,5 milliards d’euros en 2021. Il s’agit d’une hausse de 34,3% par rapport à l’année 2020, marquée par la crise sanitaire, et de 16,1% par rapport à 2019.
Autre groupe bancaire à avoir fait un résultat de plus de 9 milliards d’euros en 2021 est le Groupe Crédit Agricole, qui regroupe Crédit Agricole SA (CASA) ainsi que 39 caisses régionales. Le résultat net part du groupe a atteint 9,1 milliards d’euros en 2021, soit un niveau jamais atteint par le groupe. Entre 2020 et 2021, le résultat net part du groupe a été multiplié par 2,2. Crédit Agricole SA a, à lui tout seul, un résultat net part du groupe de 5,8 milliards d’euros, soit 800 millions de plus que l’objectif prévu pour 2022.
De belles performances pour le Crédit Mutuel et la Société Générale
« L'année 2021 est à marquer d'une pierre blanche pour Société Générale », a commenté Frédéric Oudéa, le directeur général de cette dernière. En effet, en 2021, le bénéfice net part du groupe s’est élevé à 5,64 milliards d’euros, un nouveau record historique. Si une bonne performance était attendue pour la Société Générale, les analystes financiers avaient prévu un bénéfice net part du groupe de 4,2 milliards d’euros. Avec de tels résultats, le groupe bancaire prévoit un nouveau programme de rachat d’actions de plus de 900 millions d’euros.
Crédit Mutuel Alliance Fédérale qui réunissait, en 2021, 13 des fédérations de Crédit Mutuel, a publié un résultat net part du groupe de 3,5 milliards d’euros, soit un bond de 39% en un an. Par rapport à 2019, la hausse est de 11,2%. Le produit net bancaire du groupe a donc augmenté de 12,8% sur un an, et de 8,7% sur deux ans, pour atteindre 15,9 milliards d’euros.