La sécurité de l’information est l’une des principales priorités de toute entreprise. En effet, les cyberattaques se multiplient, due à la vitesse de développement des logiciels malveillants et du manque de compétences internes au sein des entreprises pour gérer de telles situations.
5 conseils pour prévenir les cyberattaques et logiciels malveillants
D’après certains experts du secteur, l'année 2022 a vu une augmentation significative des cyberattaques en France. Pour pallier le mieux ces problèmes, les entreprises doivent être préparées aux scénarios suivants :
Défense contre les attaques d'ingénierie sociale
Les hackers qui utilisent l’ingénierie sociale pour alimenter leurs attaques tentent d'accéder à des données ou à des services en nouant des relations avec des personnes dont ils peuvent exploiter la confiance. Par exemple, certains cybercriminels se font passer pour le PDG d'une entreprise et envoient de faux e-mails à leurs victimes pour leur demander de transférer d'importantes sommes d'argent. Une solution dédiée pour les attaques de type “CEO Fraud” permet d'identifier les adresses d'expéditeur usurpées, de les signaler comme frauduleuses et de les supprimer avant qu'une transaction financière ne puisse faire des dégâts.
Défense contre les logiciels malveillants jusqu’à présent inconnus
Lorsque des menaces inconnues comme les ransomwares apparaissent pour la première fois, les nouvelles signatures de virus ne sont souvent pas immédiatement détectées par les filtres antivirus. Plus longtemps elles passent inaperçues, plus leur impact sur le réseau de l'entreprise sera important. Pour y remédier, la technique du « Sandboxing », basée sur l’intelligence artificielle, peut s’avérer utile : il s’agit de tester les pièces jointes sélectionnées dans un environnement virtuel et sécurisé, avant de livrer l'e-mail au destinataire. Les fournisseurs de sécurisation du mail les plus équipés proposent également des fonctions telles que l'analyse de la livraison différée. Il s'agit d'une technique avancée qui consiste à analyser à nouveau les pièces jointes sélectionnées après un certain délai (appelé le « Deferred Delivery Scan »). Autrement dit, en cas d’une nouvelle vague d’attaques par des logiciels malveillants, les systèmes antivirus auront déjà en mémoire les signatures spécifiques à ces mêmes logiciels – contrairement au moment de l’analyse initiale.
Défense contre les cybercriminels lorsqu'ils ont déjà pénétré dans l'infrastructure de l'entreprise
Les solutions de cybersécurité fonctionnent généralement de manière fiable et détectent la plupart des programmes malveillants avant même qu'ils ne pénètrent dans le réseau. Cependant, il n'existe pas de protection 100% sûre contre les attaques. Les solutions Post Delivery Protection ne se contentent pas que d'identifier les programmes malveillants ou encore les liens de phishing dans les e-mails qui ont été livrés, elles déplacent et éliminent aussi automatiquement les messages concernés. En parallèle, l'administrateur, et en option le destinataire, sont immédiatement alertés. Dans tous les cas, l'analyse forensique et le confinement des dommages potentiels sont radicalement simplifiés et réduits.
En cas d'urgence, une stratégie de prévention du risque devrait également inclure une solution d’Email Continuity. Cette solution de basculement est constamment active en arrière-plan et intervient immédiatement si l'infrastructure de messagerie est indisponible en raison d'incidents de sécurité ou de pannes sur le serveur ou sur le cloud. Elle garantit que la continuité de la communication par e-mail de l'entreprise.
Le blocage préventif des pays d'où semblent provenir de nombreuses cyberattaques
En vue de la situation géopolitique actuelle, certaines entreprises ressentent le besoin d'isoler tous les messages provenant de certaines régions ou pays par mesure de précaution, que ce soit pour des raisons de sécurité ou de conformité interne. Les solutions cloud telles que la Retarus Predelivery Logic fournissent aux responsables IT des entreprises un outil efficace pour mettre en place des règles visant les e-mails provenant de certains pays ou régions en utilisant leur GEOIP. Ces e-mails sont alors l’objet d’analyse et peuvent éventuellement être bloqués en fonction de ces règles, et ce avant même qu’ils n’atteignent l’infrastructure de l’entreprise. Selon la configuration, un message peut être isolé dans la zone de quarantaine. En plus de l'origine géographique, la langue dans le corps d’un e-mail peut être identifiée et utilisée pour déclencher des règles automatisées.
L'éducation des utilisateurs comme moyen de défense contre le « facteur de risque humain ».
Comme dans toutes les fraudes, le « facteur humain d'insécurité » joue un rôle dans toutes les cyberattaques : les entreprises doivent régulièrement attirer l'attention de leurs employés sur ce point. La meilleure façon de sensibiliser le personnel est de lui donner des exemples concrets, par exemple en les informant de ne jamais cliquer sur les liens ou les pièces jointes des e-mails suspects (y compris les liens de désabonnement), et de ne pas saisir de mots de passe ou de données personnelles sur les sites web associés. D'une manière générale, il faut leur rappeler de ne pas répondre aux e-mails suspects ni de les transmettre aux départements IT. Outre une vigilance accrue à l'égard de ces menaces, des normes transparentes sont également utiles. Les entreprises peuvent se protéger contre des attaques de type “CEO Fraud” ou “Business Email Compromise” en appliquant des limites de base aux transferts et des processus de contrôle et d'approbation bien définis.