Face à la complexité du contrôle parental du temps d’écran des adolescents, Meta introduit de nouvelles fonctionnalités de surveillance. Ces outils permettront aux parents de superviser l’activité de leurs enfants sur Instagram et Facebook, sans négliger la vie privée des jeunes utilisateurs.
Temps d’écran : Meta renforce le contrôle parental sur ses réseaux
Surveillance parentale : les nouvelles mesures de Meta
Les parents pourront désormais contrôler le temps passé par leurs adolescents sur Instagram et Facebook grâce à ces outils. En outre, Meta a prévu d'étendre cette fonctionnalité à Messenger, offrant ainsi une protection supplémentaire aux jeunes utilisateurs contre les interactions indésirables.
S'attaquant aux préoccupations de confidentialité, Meta insiste sur le fait que ces outils respectent la vie privée des adolescents. Parallèlement, l'entreprise teste de nouvelles options de confidentialité sur Instagram pour une protection accrue.
Un usage plus sûr d'Instagram
Instagram évolue pour garantir un usage plus sûr pour les jeunes. Désormais, un utilisateur ne peut envoyer de messages sans avoir envoyé une invitation de connexion préalable peut-on lire sur le site 01net.com. Cette mesure empêche les interactions non sollicitées. Un système de notification vient compléter ces mesures, alertant les utilisateurs après 20 minutes passées sur Facebook, à l'instar d'Instagram. En outre, Meta travaille sur une solution pour inciter les utilisateurs à quitter Instagram après une consommation excessive de Reels.
Meta a également annoncé de nouvelles fonctionnalités pour la supervision parentale de Messenger, prévues pour l'année prochaine. Ces outils innovants permettront aux parents et aux adolescents de mieux gérer leur temps d'écran et leurs interactions. Bien que cela puisse sembler intrusif pour les adolescents, Meta assure que ces fonctionnalités respectent leur vie privée.
L’addiction aux écrans, un fléau pour les jeunes
La préoccupation autour de l'addiction aux jeux vidéo est en hausse, surtout parmi les jeunes. Ces dernières années, les études se sont intensifiées pour identifier les facteurs de risque, les impacts sur la santé et les solutions possibles.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le « gaming disorder » se caractérise par une utilisation persistante d'Internet pour le jeu, souvent avec d'autres joueurs. Cette utilisation entraîne une perturbation significative ou une détresse clinique sur une période de 12 mois.
Les risques liés à l'exposition aux écrans
La dépendance aux écrans a augmenté à la suite des confinements. Une méta-analyse a montré que le temps quotidien d'utilisation récréative d'écrans a augmenté de 84 minutes avec le confinement, atteignant plus de quatre heures hors temps scolaire.
De plus, les enfants âgés de trois à cinq ans qui passent en moyenne 1,5 heure par jour devant les écrans présentent un retard dans le développement du langage oral et écrit. « Il s’agit bien d’une relation de causalité. Pendant qu’ils regardent passivement les écrans, les jeunes enfants n’ont pas d’activités cognitives, motrices et relationnelles. On sait que ces retards sont modérés, mais leur réversibilité n’est pas certaine. Il est donc recommandé de limiter le temps d’exposition des jeunes enfants aux écrans et d’interagir avec eux quand ils les regardent », rappelle le Pr Dervaux interrogé par Le quotidien du médecin.
Traiter l'addiction aux écrans
Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont les plus utilisées pour traiter l'addiction aux jeux vidéo. Elles sont souvent réalisées par des psychologues cliniciens en six à huit séances.
Les thérapies familiales semblent être une solution prometteuse, en particulier pour les enfants et les adolescents. Toutefois, le manque de données sur l'efficacité de ces traitements nécessite des études supplémentaires avec des protocoles de qualité.