Malgré une crise immobilière en cours qui se manifeste par une baisse des prix et une augmentation des taux de crédit, un sondage Ifop pour Laforêt révèle que 7 Français sur 10 sont toujours disposés à investir dans l’immobilier.
Crise immobilière : vers une forte baisse des prix (jusqu’à 25% ?)
Face à la crise immobilière en France, qui a vu les prix des biens chuter de 1% à 2% entre le premier semestre 2022 et 2023, les Français semblent indéfectibles. Un sondage Ifop pour Laforêt montre qu'ils ils restent optimistes et sont disposés à investir dans l'immobilier, malgré le contexte actuel. Les raisons principales invoquées sont la constitution d'un patrimoine (42%), l'assurance d'une sécurité financière (36%) et la recherche d'une bonne rentabilité (30%). Pour Yann Jéhanno, président de Laforêt cité par Le Figaro, cette tendance s'explique par le fait que « les Français se projettent sur une vision de long terme, l'immobilier étant le placement par excellence pour sécuriser leur stratégie patrimoniale ».
Les Français veulent investir dans l'immobilier
La crise immobilière impacte directement les vendeurs et les acheteurs. Selon les experts du secteur, une baisse de prix d'au moins 10% à 25% est nécessaire pour rééquilibrer le marché. Cette baisse de prix peut représenter une perte de plusieurs dizaines de milliers d'euros pour les vendeurs, mais aussi une aubaine pour les acheteurs. Un agent immobilier rappelle que « les vendeurs, surtout s'ils vendent pour acheter un logement, doivent se dire qu'ils y perdront peut-être à la vente mais y gagneront à l'achat ». Cette crise a entraîné une chute des ventes au premier semestre 2023. Les compromis de vente, généralement signés trois mois avant la vente effective, ont diminué de 21% en France entre janvier et mai 2023, et même jusqu'à 32% à Paris et Lille.
Un avenir incertain dans cette crise immobilière
Alors que la crise immobilière continue de se développer, les indicateurs pour la suite de l'année 2023 sont préoccupants. Cependant, la ville de Rennes semble déjouer les tendances avec une hausse de 13% des compromis de vente, due principalement à une baisse des prix immobiliers de 17%. Alors que la situation est morose dans l'ensemble du pays, l'exemple de Rennes offre une lueur d'espoir pour l'avenir du marché immobilier français malgré le contexte actuel.